Tout dans la vie est une question d'équilibre d'où la nécessité de garder un esprit sain dans un corps sain.

Discipline-Volonté-Persévérance

Everything in life is a matter of balance therefore one needs to keep a healthy mind in a healthy body.

Discipline-Will-Perseverance.

E. do REGO

Sunday, November 28, 2010

5 habitudes de vie pour éviter les maladies cardiovasculaires


5 habitudes de vie pour éviter les maladies cardiovasculaires
26 novembre 2010 - Pour garder un coeur en santé, il n’y a pas de secret. Le fait d’adopter de saines habitudes de vie dès le début de l’âge adulte offre une protection efficace contre lesmaladies cardiovasculaires plus tard dans la vie, quel que soit notre « bagage » génétique. C’est ce que concluent 2 équipes de chercheurs américains qui ont présenté leurs résultats en novembre, au congrès annuel de l’American Heart Association.
Tandis que la plupart des jeunes adultes ont un faible risque cardiovasculaire (défini par une tension artérielle et un taux de cholestérol bas, pas de tabagisme, pas de diabète, ni d’antécédents de crise cardiaque), ils ne sont plus que 7 % à être dans ce cas vers l’âge de 40 ans ou 50 ans. Pour comprendre les raisons de cette augmentation du risque, une équipe de chercheurs a observé le profil de 2 500 personnes suivies pendant 20 ans.
Les participants, âgés de 18 ans à 30 ans au début de l’étude, étaient classés par groupes selon qu’ils suivaient ou non ces 5 habitudes de vie :
  • avoir un poids santé;
  • boire peu ou pas d’alcool;
  • consommer moins de gras saturés;
  • faire davantage de sport que la moyenne;
  • et n’avoir jamais fumé.
Au bout de 20 ans, plus de 60 % des personnes ayant maintenu ces 5 habitudes avaient conservé un faible risque cardiovasculaire, comparé à seulement 6 % des personnes n’adhérant à aucune de ces habitudes, et à 30 % de celles qui n’en suivaient que 3.
La seconde étude, quant à elle, révèle que la santé cardiovasculaire dépend beaucoup plus du mode de vie que de l’hérédité. En observant 16 000 personnes âgées de 40 ou 50 ans appartenant à 3 générations de diverses familles (cohorte Framingham), l’équipe de Donald Lloyd-Jones a conclu que les facteurs génétiques n’influaient sur la santé cardiovasculaire qu’à hauteur de 18 % à 40 ans, et de 13% à 50 ans. Ce qui est une bonne nouvelle : puisque notre santé dépend à 85 % de notre hygiène de vie.

Marine Corniou – PasseportSanté.net

Wikio

Figue, Caprifigue

Figue

Noms communs : figue, caprifigue.
Nom scientifique : Ficus carica.
Famille : moracées.


POURQUOI METTRE LA FIGUE AU MENU?



Avec quelques noix, la figue séchée constitue une collation saine et satisfaisante.
Fraîche, elle donne une nouvelle dimension aux salades de fruits ou de légumes.


Elle regorge de plusieurs nutriments, dont les fibres, le potassium, le calcium et le fer.
Elle fournit de précieux antioxydants.
Profil santé
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D’un point de vue botanique, la figue n’est pas un fruit. Ce sont plutôt les petites graines croquantes, que l’on nomme akènes, à l’intérieur de la figue qui sont les véritables fruits. Il existe une centaine de variétés de figues, de différentes couleurs : les plus commercialisées sont les figues noires, vertes et violettes. La figue est l’un des fruits les plus abondants de la diète méditerranéenne. Dans l’alimentation nord-américaine, les figues séchées sont plus couramment consommées que les figues fraîches, qui sont plus difficiles à trouver à l’épicerie.

Principes actifs et propriétés
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont observé qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques1,2. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur; la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes pourrait y jouer un rôle.

Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement3. Le contenu en antioxydants (flavonoïdes et composés phénoliques) et la capacité antioxydante des figues de couleur foncée (par exemple la variété Mission) seraient supérieurs à ceux des variétés de figues de couleur plus pâle, selon les résultats d’une étude4. Les composés antioxydants se retrouvent en grande partie dans la pelure des figues, qui est habituellement consommée4. Une étude a révélé qu’à poids équivalent, le contenu en composés phénoliques de la figue séchée était plus faible que celui de la figue fraîche5. D’autres auteurs ont plutôt observé des teneurs en antioxydants totaux similaires entre des figues fraîches et des figues séchées6. Quoi qu’il en soit, la consommation de figues séchées (40 g ou environ 4 figues) augmente de façon significative la capacité antioxydante5, c’est-à-dire la capacité à neutraliser ou à réduire les dommages causés par les radicaux libres dans l’organisme humain. De plus, la figue séchée se distingue par son contenu en différents nutriments (dont les fibres, le potassium, le calcium et le fer) supérieur à celui des canneberges, dattes, raisins et prunes séchés5.

Caroténoïdes. Les figues contiennent de petites quantités de caroténoïdes, des composés possédants des propriétés antioxydantes7. Le caroténoïde le plus abondant de la figue fraîche est le lycopène, suivi de la lutéine et du bêta-carotène7. À titre de comparaison, la figue fraîche contient huit fois moins de lycopène que la tomate et environ 150 fois moins de lutéine et de bêta-carotène que les épinards et les carottes respectivement. De façon générale, la consommation d’aliments riches en caroténoïdes serait liée à un risque moindre de souffrir de certains cancers8. Il est à noter que les caroténoïdes sont mieux absorbés dans l’organisme lorsqu’une petite quantité de lipides (gras) est consommée au même moment9. Manger des figues accompagnées de quelques noix ou d’une autre source de lipides permet donc d’améliorer l’absorption des caroténoïdes.
Autres propriétés
La figue est-elle antioxydante?

On sait que la figue contient des substances antioxydantes, mais présentement son indice TAC n’est pas disponible.

La figue est-elle acidifiante?

Donnée non disponible.

La figue a-t-elle une charge glycémique élevée?

Un peu : La charge glycémique de 38 g (60 ml) de figues séchées est de 10,1.

Nutriments les plus importants
Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

 Calcium. La figue séchée est une source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue à la formation des os et des dents, ainsi qu’au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles (dont le coeur).

 Magnésium. La figue séchée est une source de magnésium pour les adultes tandis que la figue fraîche est une source de magnésium uniquement pour la femme, les besoins en magnésium étant supérieurs chez l’homme. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

 Potassium. La figue séchée est une source de potassium. Dans l’organisme, il sert à équilibrer le pH du sang et à stimuler la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles, incluant le coeur, et participe à la transmission de l’influx nerveux.

 Fer. La figue séchée est une source de fer uniquement pour l’homme, les besoins en fer étant supérieurs pour la femme. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale (comme la figue) est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsqu’il est consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.

 Manganèse. Les figues fraîches et séchées sont des sources de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

 Cuivre. Les figues fraîches et séchées sont des sources de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

 Vitamine B1. La figue fraîche est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, la vitamine B1 fait partie d'un coenzyme nécessaire à la production d'énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale.

 Acide pantothénique. La figue fraîche est une source d’acide pantothénique. Aussi appelé vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie tirée des aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse (fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.

 Vitamine B6. La figue fraîche est une source de vitamine B6. La vitamine B6, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la production des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

 Vitamine A. La figue séchée est une source de vitamine A, sous forme de bêta-carotène. La vitamine A est l’une des vitamines les plus polyvalentes, jouant un rôle dans plusieurs fonctions de l’organisme. Elle collabore, entre autres, à la croissance des os et des dents. Elle maintient la peau en santé et protège contre les infections. De plus, elle possède des propriétés antioxydantes et favorise une bonne vision, particulièrement dans l’obscurité.

 Vitamine K. La figue séchée est une source de vitamine K pour les adultes, tandis que la figue fraîche est une source de vitamine K uniquement pour la femme, les besoins en vitamine K étant supérieurs chez l’homme. La vitamine K est nécessaire pour la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

Que vaut une « portion » de figue?

Poids/volume

Figues fraîches, 2 fruits moyens (100 g)

Figues séchées, non cuites, environ 4 fruits (38 g ou 60 ml)

Calories

74

96

Protéines

0,8 g

1,3 g

Glucides

19,2 g

24,5 g

Lipides

0,3 g

0,4 g

Fibres alimentaires

2,9 g

3,8 g

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

Du calcium dans les figues?

Bien que les produits laitiers soient la principale source de calcium dans notre alimentation, les figues séchées, comparativement à la plupart des fruits, en contiennent une quantité non négligeable. La biodisponibilité du calcium contenu dans certains végétaux est variable et peut être différente de celle du calcium provenant des produits laitiers10. Certaines substances naturelles des végétaux (tels l’acide phytique et les oxalates) diminuent l’absorption de ce minéral dans l’organisme11. La biodisponibilité du calcium de la figue séchée n’est pas connue. L’ajout de figues séchées à une alimentation équilibrée est tout de même un moyen intéressant d’augmenter notre apport quotidien en ce précieux minéral.

Les fibres alimentaires

Les figues, qu’elles soient fraîches ou séchées, sont une source de fibres alimentaires. Elles contiennent environ 30 % de fibres solubles et 70 % de fibres insolubles4. Une portion de 60 ml (1/4 tasse) de figues séchées fournit 10 % des apports quotidiens recommandés en fibres totales pour les hommes de 19 ans à 50 ans et 15 % pour les femmes du même groupe d’âge12.

Les fibres, qui se trouvent seulement dans les produits végétaux, regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme. De façon générale, une alimentation riche en fibres est associée à un plus faible risque de cancer du côlon13. Une alimentation riche en fibres solubles peut contribuer à normaliser les taux sanguins de cholestérol, de glucose et d'insuline, ce qui peut aider au traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2. Quant à une alimentation riche en fibres insolubles, elle aide à maintenir une fonction intestinale adéquate13.

Précautions
Les sulfites
Les sulfites sont l’un des neuf allergènes alimentaires les plus courants et la consommation de ceux-ci peut causer des réactions très graves chez les individus qui en sont allergiques. Ce sont des substances naturellement présentes dans les aliments et dans l'organisme, mais ils se retrouvent aussi sous forme d’additifs alimentaires. Ils sont utilisés comme agents de conservation. À l’instar des autres fruits séchés, les figues peuvent contenir des sulfites. Il est primordial pour les gens allergiques aux sulfites de bien lire les étiquettes afin d’éviter de consommer des produits alimentaires qui en contiennent. Même si la réglementation est rigide en ce domaine, on retrouve ponctuellement des sulfites non déclarés dans certains produits - entre autres à base de figues. (Voir le site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.) Il importe donc d’être doublement vigilant lorsque l’on consomme de tels produits.

Le syndrome de l’intestin irritable
Le syndrome de l’intestin irritable est caractérisé par différents troubles du système digestif, dont des douleurs abdominales, des flatulences et des changements dans les habitudes de défécation. Ce trouble peut également se manifester par des reflux gastro-oesophagiens ou de la dyspepsie. Les individus souffrant de ce syndrome peuvent souffrir d’une intolérance à certains fruits frais (fraises, framboises, bleuets) et fruits secs (figues, dattes, pruneaux). Même si la consommation de fibres est encouragée pour normaliser le transit intestinal, les gens atteints du syndrome de l’intestin irritable devraient porter une attention particulière à leur consommation de figues afin de déceler une intolérance possible.



Section Profil santé
Recherche : Josée Gagnon, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Rédaction : Caroline Trudeau, Dt.P. nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Révision scientifique : Iris Gigleux, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Collaboration : Julie Riopel-Meunier, étudiante en nutrition, Université Laval
Coordination : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.
(avril 2007)

La figue au fil du temps
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Le terme «figue », qui est apparu au XIIIe siècle, vient du provençal figo qui l’a emprunté au latin ficus. Il a remplacé la forme populaire fie et la forme dialecticale fige, qui ont eu cours jusqu’à la fin du XIIe siècle. Le nom latin vient possiblement de l’hébreu feg.

La figue de Barbarie appartient à une tout autre famille botanique. Il s’agit en fait du fruit de l’oponce, une sorte de cactus.

Originaire de l’Asie de l’Ouest ou du Sud-Ouest, le figuier est le seul des 600 à 800 espèces de Ficus dont on produit le fruit à une échelle commerciale. D’autres espèces sont cultivées pour la production de latex, qui sert à fabriquer du caoutchouc, ou comme plantes ornementales intérieures ou extérieures.

Mi-figue, mi-raisin
Voilà une expression très ancienne! Elle fait référence à l’habitude des marchands de l’antique ville grecque de Corinthe d’ajouter à leurs célèbres raisins des morceaux de figues sèches, beaucoup moins chères, pour les vendre aux Vénitiens. Elle en viendra à désigner l’ambiguïté qu’éprouvaient ces derniers, qui hésitaient entre la satisfaction gourmande et le mécontentement d’avoir été bernés, puis toute ambiguïté de même nature.

Avec la datte, l’olive et le raisin, la figue était le fruit le plus important de l’alimentation des anciennes civilisations du bassin méditerranéen. D’après des vestiges trouvés lors de l’excavation de sites néolithiques au Proche-Orient, la culture du figuier remonterait à au moins 4 000 ans avant notre ère. Phéniciens, Égyptiens, Crétois, Grecs et Romains, tous vénéraient cet arbre et le cultivaient. Comme ce fut le cas pour nombre d’autres plantes alimentaires, les Romains l’introduiront dans le reste de l’Europe et, dès la fin du VIIIe siècle, il sera cultivé en France, notamment dans les vergers de Charlemagne.

Les conquérants espagnols l’introduiront au Mexique au XVIe siècle, puis, au XVIIIe siècle, les missionnaires l’établiront dans leurs missions californiennes, d’où le nom de Mission que porte l’une des variétés de figues les plus communes. Plante des climats chauds et arides, le figuier est largement cultivé dans les pays comme la Turquie, l’Égypte, la Grèce, l’Iran et le Maroc qui, à eux seuls, assurent 60 % de la production mondiale. On le cultive également en Amérique centrale et du Sud, dans les Caraïbes, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, dans le Sud de l’Asie et aux États-Unis, principalement en Californie.

Seule une faible partie de la production des figues destinées à l’exportation est vendue à l’état frais, le reste étant séché ou employé par l’industrie agro-alimentaire qui l’incorpore dans de nombreux produits transformés.

Usages culinaires
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Bien choisir
La figue, une mûre à l’envers
On compare souvent la figue à une mûre. Tout comme cette dernière, dont elle est proche cousine, il ne s’agit pas, d’un point de vue botanique, d’un fruit, mais d’un réceptacle portant de nombreuses petites fleurs qui se transformeront chacune en ce qui est véritablement le fruit. Toutefois, contrairement à la mûre, la figue porte ses fleurs et ses fruits à l’intérieur du réceptacle plutôt qu’à l’extérieur, ce qui explique qu’on la décrive habituellement comme une « mûre à l’envers ». Les petits grains dont on perçoit le croquant lorsqu’on mange une figue sont les véritables fruits. Cependant, en cuisine, on considère la figue comme un fruit.

On trouve des figues séchées de même que des figues en conserve en tout temps. La figue fraîche se trouve surtout en saison, c’est-à-dire à l’automne. Selon les variétés, elle est blanche, jaune, verte, noire ou violette, et plus ou moins sucrée. Elle doit être charnue et molle au toucher. Sa peau doit être légèrement plissée et exempte de taches ou de meurtrissures.

Apprêts culinaires
On la consomme crue, pelée ou non, avec un fromage de chèvre ou de brebis, ou simplement assaisonnée d’une vinaigrette.
On peut la faire pocher dans un sirop, un vin doux ou un mélange de jus d’orange et de thé noir. Servir en dessert ou en accompagnement d’une viande ou d’un gibier.
L’ajouter aux salades de fruits ou autres telles que :
- bananes, noix et arachides, assaisonner de cannelle et, si désiré, de xérès;
- dés de pommes de terre cuites à l’eau, coriandre fraîche et vinaigrette aromatisée au paprika et à la baie de genièvre;
- poulet émincé, rondelles d’oignon doux et de concombre, haricots secs ou pois chiches cuits et une sauce à base de yogourt, jus de citron, ail et moutarde; servir sur un lit de jeunes laitues assaisonnées de basilic frais;
- endives, tomates, haricots verts, amandes effilées, herbes fraîches et vinaigrette à la moutarde;
- haricots verts, échalote grise, noix hachées et pignons rôtis à sec;
- faire gonfler des figues séchées dans de l’eau ou du vin avec des abricots, des pruneaux et des raisins secs; égoutter et servir cette salade de fruits séchés avec des noix, des amandes ou des noisettes rôties à sec.
La faire cuire et la réduire en purée que l’on incorporera aux préparations à tartes, gâteaux, pains.
Elle est délicieuse dans un clafoutis.
En agrémenter la crème glacée, un sorbet ou du yogourt glacé.
Ou la passer au mélangeur avec des morceaux de banane, du miel, du yogourt et de la glace pilée, et boire cette boisson rafraîchissante au petit-déjeuner.
La tremper dans une fondue au chocolat.
Hors-d’oeuvre aux figues et au fromage : mettre à mijoter des figues séchées dans de l’eau jusqu’à ce qu’elles gonflent. Pratiquer une entaille en forme de croix à leur surface et écarter les quartiers pour entrouvrir le fruit; farcir de fromage en crème et de fromage bleu battus ensemble, et garnir d’un cerneau de noix. Mettre à refroidir.
Tartines à la purée de figues : passer des figues au robot culinaire avec des noix rôties à sec et du fromage en crème, en tartiner des morceaux de pain et laisser refroidir avant de servir.
La servir sur des pâtes avec des olives noires dénoyautées et des tomates cerise coupées en deux et préalablement mises à tremper quelques heures dans un mélange d’huile d’olive, de jus de citron, de persil, de thym et de piment de cayenne.
Faire sauter de l’oignon et de l’ail dans du beurre ou de l’huile, ajouter des lanières de poivron rouge, du cumin, du sel et du poivre. Cuire quelques minutes, puis ajouter des morceaux de figues, du jus de citron, un peu de miel et des haricots noirs cuits. Chauffer environ un quart d’heure et servir.
Varier la recette de ratatouille en lui ajoutant des figues et des olives noires.
Enfiler des figues sur des brochettes avec des morceaux de viande, arroser d’huile ou d’une sauce à grillades, et griller.
La servir en antipasto, enveloppée dans une fine tranche de prosciutto.
Riz pilaf aux figues : faire revenir dans de l’huile des graines de moutarde, un oignon et un petit piment fort émincés, et du gingembre râpé; ajouter du riz basmati ou du riz sauvage, des figues coupées en dés, de l’eau ou du bouillon et du sel. Amener à ébullition, couvrir, baisser le feu et cuire jusqu’à ce que le riz soit à point.
Dans les tajines, par exemple, ce tajine de mouton ou d’agneau : découper une épaule d’agneau en gros cubes et les mélanger avec de la cannelle, du cumin, du curcuma et du curry et mettre à mariner au réfrigérateur toute la nuit. Faire revenir des oignons dans du beurre ou de l’huile, ajouter les morceaux de viande et cuire à petit feu jusqu’à ce qu’ils soient bien tendres. Faire revenir des figues coupées en deux dans du beurre, assaisonner d’un peu de miel, de cannelle et de sel, puis les verser dans la cocotte avec la viande. Servir avec de la semoule et décorer d’amandes effilées rôties à sec.
Volaille aux figues : faire revenir des morceaux de poulet, de dinde ou d’une autre volaille dans de l’huile, ajouter 454 g (1 lb) de figues séchées coupées en deux, une tasse de vin blanc et une tasse de bouillon de poulet, amener à ébullition, baisser le feu et mijoter jusqu’à ce que la volaille soit cuite (environ une heure).
Passer 225 g (1/2 lb) de figues au mélangeur avec 60 ml à 80 ml d’eau (¼ tasse à 1/3 tasse) ou de jus de fruits et employer comme substitut du sucre dans les recettes de son choix.
Employer des figues séchées et fraîches pour la confection d’un chutney, avec pommes, oignons, vinaigre, cannelle, gingembre, poivre, huile d’olive et miel.
Les cuire quelques minutes dans du beurre en préservant leur forme et servir comme accompagnement d’une viande ou d’une volaille.
Conservation
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Figues fraîches : un jour ou deux dans le bas du réfrigérateur, bien enveloppées, car elles absorbent facilement les odeurs. Entières, quelques mois au congélateur.

Figues séchées : dans un contenant hermétique, au frais, au sec et à l’abri de la lumière.

Écologie et environnement
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Il existe une relation de mutualisme qui fascine les écologistes entre le figuier et son unique pollinisateur, le blastophage, un minuscule insecte apparenté aux abeilles et aux guêpes. Le blastophage a besoin du figuier, plus précisément de la figue, pour se multiplier tandis que le figuier a besoin du blastophage pour sa pollinisation. Pour que le système fonctionne, chacun des deux doit accepter un compromis. Certains figuiers doivent être sacrifiés pour servir de pouponnières au blastophage et ne pourront jamais produire de semences. Quant à l’insecte, il doit accepter que meure un certain pourcentage des femelles sans qu’elles aient pu pondre leurs oeufs, ce qui constitue une perte pour la génération future.

Un insecte connu depuis l’Antiquité
Sans connaître tous les éléments du ballet complexe qui met en vedette le figuier et son partenaire naturel, le blastophage, les Romains en avaient saisi empiriquement les grandes lignes. Ils suspendaient parmi les branches des figuiers cultivés des caprifigues contenant des blastophages afin d’assurer la fécondation.

Les figues pouponnières (ou caprifigues, littéralement « figues de bouc »), qui servent d’habitat au blastophage et qui sont parasitées par lui, sont immangeables, tandis que les autres, dites « pépinières », sont comestibles. Comme les unes et les autres poussent sur des arbres différents, on a longtemps cru qu’il s’agissait de deux espèces botaniques différentes avant de comprendre que c’était plutôt une stratégie complexe de fécondation.

Seuls certains types de figuiers ont recours à cette stratégie, notamment le figuier de Smyrne, dont les fruits sont particulièrement savoureux. À la fin du XIXe siècle, on l’introduira en Californie. Mais, pendant des années, les arbres refuseront de donner des fruits jusqu’à ce qu’on découvre le rôle que joue le blastophage dans leur pollinisation et qu’on en importe d’Europe.

Sections La figue au fil du temps, Usages culinaires, Conservation, Écologie et environnement
Recherche et rédaction : Paulette Vanier

Coordination du contenu : Josiane Cyr, Dt.P., nutritionniste

Fiche mise à jour : avril 2007

Références

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Bibliographie

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Eucalyptus

Eucalyptus
Avec un nom comme ça, on se serait attendu à une définition pour le moins mythologique, voire ésotérique et « arcanique ». Eh bien non ! « Eucalyptus » vient du grec eu « bien » et kaluptos « couvert »; par allusion au fait botanique, apparemment assez rare tout de même, que le calice reste fermé jusques après la floraison. Quand à son nom vernaculaire d'« arbre à la fièvre », il témoigne de ses puissantes propriétés médicinales. On l'appelle aussi parfois « gommier bleu ».

L'eucalyptus, donc...

-Eh ! Attendez un peu là ! L'eucalyptus n'est pas indigène au Québec, à ce que je sache ?
-Tout juste. L'espèce est originaire d'Australie et de Tasmanie.
-Alors comment il se fait qu'on en parle dans une chronique portant sur les plantes indigènes du Québec ? C'est de la fausse représentation, j'exige qu'on me rembourse !
-Écoutez, espèce de macro-organisme génétiquement modifié, si j'ai choisi l'eucalyptus, c'est pour vous offrir un petit répit en plein coeur de l'hiver, histoire, notamment, de vous éviter de vous les geler à -15 ºC et pire. Faudrait savoir apprécier, tout de même ! Et puis, l'eucalyptus fait partie de nos vies de Québécois depuis toujours. Pensez-y, déjà en 1890, les soeurs de la Providence en faisaient une longue et élogieuse description dans leur traité de Matière médicale. On ne peut pas le nier, il y a un peu de nous dans les petits pots de Vick's Vaporub®.

Son rôle dans l'équilibre écologique

Dans les régions productrices de fruits, on plante l'eucalyptus le long des vergers, ce qui a deux avantages : primo, comme son nectar attire les abeilles, la pollinisation des arbres fruitiers en est nettement améliorée; « deuzio », grâce à sa croissance rapide et à sa taille imposante, il forme rapidement une haie protectrice, préservant le verger des vents froids - ou chauds - qui risquent de causer d'importants dommages aux récoltes.

On l'a aussi planté pour assainir les marais, en Italie notamment, ce qui a permis de réduire les populations de moustiques et, par conséquent, les épidémies de malaria. Encore ici, son action est double : grand buveur devant le Créateur, il pompe une quantité impressionnante d'eau, ce qui contribue à assécher les marais et à réduire le nombre de sites de reproduction des insectes; en outre, exécrant les vapeurs antiseptiques qu'exhalent ses feuilles et son bois, les maringouins préfèrent se tenir à bonne distance.

On disait jadis que les vignes plantées dans le voisinage de l'eucalyptus n'étaient pas attaquées par le phylloxera, puceron parasite qui provoque des galles sur les feuilles et des nodosités sur les racines, ce qui entraîne en quelques années la mort du cep.

Et ça se mange ?

« Ab-so-lu-ment ! » de crier en choeur la noble assemblée des koalas, ces marsupiaux en forme d'ours qui, chaque année, engloutissent des tonnes de feuilles d'eucalyptus, lesquelles constituent leur nourriture la plus importante.

Oui, sauf que nous ne sommes pas des marsupiaux, ce qui fait que, non, la feuille d'eucalyptus ce n'est pas notre tasse de thé. C'est-à-dire que oui, on peut en faire un thé, mais non, ce n'est pas une boisson au sens où on l'entend habituellement. Ah ! Et puis zut ! Mangez-en donc si ça vous plaît !

Par contre, l'eucalyptus fournit un nectar abondant que les abeilles transforment en un délicieux miel, à la saveur résolument camphrée.

Encore faut-il en trouver!

Si ce n'est pas possible, on peut toujours essayer de se concocter un miel maison, un peu à la manière du miel rosat (voir notre recette dans Documents associés).

Et ça soigne quoi ?

Excellent insecticide, on peut s'en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces.

Pour désinfecter une pièce à l'air vicié, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D'ailleurs, la simple présence d'un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l'air.

Astringent hémostatique, fébrifuge désinfectant, antispasmodique, c'est un des meilleurs stomachiques contre la dyspepsie atonique ainsi que contre l'inflammation chronique de la muqueuse gastrique ou de la muqueuse intestinale.

On soulageait autrefois avec ce remède les vomissements et indigestions dus à la présence de la sarcine, une bactérie pathogène. On l'employait aussi en prévention contre la formation de parasites intestinaux.

En outre, l'eucalyptus soulage les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes en ménopause.

On l'a administré avec succès en cas de faiblesse consécutive à des maladies graves.

De façon générale, c'est un puissant antiseptique des voies respiratoires et, à ce titre, il soigne les bronchites, la grippe, la tuberculose pulmonaire, la gangrène pulmonaire et l'asthme. De plus, il fluidifie les expectorations. On l'a utilisé en cigarettes contre l'asthme.

La teinture, l'infusion et l'eau distillée sont employées comme désinfectant pour laver les plaies, y compris les brûlures et les ulcères de peau.

Excellent antiseptique des voies urinaires, il soigne les infections diverses de cet appareil, notamment la colibacillose, ainsi que l'inflammation de la vessie. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car il peut devenir irritant pour les reins.

On lui a attribué des propriétés antidiabétiques sans n'avoir jamais pu démontrer cet effet. Par contre, en application externe, il agit véritablement sur les rhumatismes et peut soulager certaines migraines.

Pour préparer l'infusion, il suffit de mettre 3 ou 4 feuilles dans une tasse d'eau, de faire bouillir une minute et de laisser infuser 10 minutes. On peut boire jusqu'à 3 tasses par jour. La teinture se prépare en faisant macérer une partie de feuilles dans cinq parties d'alcool. On en prend de 1 ml à 10 ml par jour.

On le cultive comment ?

La culture de l'eucalyptus ne présente pas de difficultés majeures. Bien que dans son habitat naturel, il puisse atteindre une taille vertigineuse (on a observé des spécimens de plus de 150 mètres de haut), on peut facilement le cultiver en contenant comme plante d'intérieur l'hiver et plante de patio l'été, si on veille à le tailler régulièrement (branches et racines) pour limiter son exubérance naturelle. Les plus téméraires pourront essayer de le transplanter en pleine terre et de le recouvrir d'un épais paillis. Avec un peu de chance, les branches gèleront, mais les racines seront encore vivantes au printemps et le plant lancera de nouvelles tiges. On a vu des plants survivre à des températures de -17 °C. Il semblerait que l'espèce E. coccifera (variété favieri) soit résistante aux gels mais, à ma connaissance, elle n'est pas offerte en jardinerie ou dans les pépinières d'ici. Bien qu'il pousse très bien dans les marais humides, l'eucalyptus en pot doit être gardé les pieds bien au sec, car il craint la pourriture des racines. Évitez donc de trop l'arroser.

L'espèce E. cinerea que, sous nos climats, on cultive comme annuelle pour ses feuilles rondes et argentées qui entrent dans la composition des arrangements floraux, possède également des propriétés antiseptiques. Toutefois, il semblerait que les feuilles les plus efficaces proviennent d'arbres plus âgés. Les plants d'un an ne sont donc pas conseillés.

* Richter's vend des graines et des plants de E. globulus, E. bridgesiana, E. citriodora, E. melliodora et E. radiada.

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datte

Datte

Nom commun : datte.
Nom scientifique : Phoenix dactylifera.
Famille : arécacées (synonyme : palmacées).


POURQUOI METTRE LA DATTE AU MENU?



C’est une solution de rechange saine et délicieuse au sucre raffiné.
On peut sortir des sentiers battus et la servir sur du riz, des pâtes, des lentilles ou l’incorporer à une vinaigrette.
Hachée et mélangée avec du fromage crémeux, à de la marmelade à l’orange ou à du beurre d’arachide, elle fait d’excellentes tartinades.


Elle fournit de précieuses fibres, souvent insuffisantes dans l’alimentation occidentale.
Elle possède une forte concentration en antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres néfastes pour nos cellules.
Profil santé



Les dattes sont des fruits à noyau originaires du Moyen-Orient et elles figurent parmi les fruits les plus anciens. Elles poussent sur de grands palmiers dattiers. Les dattes constituent une source de fibres alimentaireset sont, grâce à leur contenu élevé en glucides, des fruits à haute teneur énergétique, faciles à consommer et pratiques à garder sous la main. Elles peuvent être mangées fraîches ou séchées.

Principes actifs et propriétés
Dattes séchées, plus sucrées?
Les dattes sont surtout commercialisées et consommées sèches, c'est-à-dire partiellement déshydratés. Celles-ci ne renferment que 15 % à 20 % d'eau, comparativement à 65 % à 70 % pour les dattes fraîches. Une datte séchée renferme autant de sucre qu’une datte fraîche, mais à poids égal, les dattes séchées contiennent plus de glucides que les dattes fraîches, puisque ces dernières renferment proportionnellement plus d’eau. Aussi, les dattes séchées peuvent être enduites de sirop pour rester humides, ce qui augmente leur teneur en sucre.

Antioxydants Les dattes fraîches renferment une forte concentration d’antioxydants, principalement des caroténoïdes et des composés phénoliques1,2. Elles peuvent de ce fait contribuer à neutraliser les radicaux libres, des sous-produits des réactions d’oxydation de l’organisme qui se lient à d’autres molécules et les endommagent. Ainsi, un apport substantiel d'antioxydants fourni par les fruits et les légumes peut réduire le risque demaladies cardiovasculaires et de certains types decancers3-6. Les dattes séchées renferment également une quantité appréciable d’antioxydants, bien que plus faible que dans les dattes fraîches. En effet, une certaine quantité se perd durant la déshydratation1, puisque plusieurs antioxydants sont solubles dans l’eau.

Fibres alimentaires. La consommation de dattes contribue à l'apport en fibres, souvent faible dans l’alimentation typiquement canadienne. Une portion de 25 g de dattes (trois fruits) fournit 2 g de fibres, ce qui représente 5 % à 8 % de la quantité de fibres recommandée par jour, soit 38 g pour les hommes et 25 g pour les femmes7. Les fibres des dattes sont constituées à 57 % de fibres insolubles et à 43 % de fibres solubles. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation7. En retenant l’eau dans le côlon, elles font augmenter le volume et le poids des selles, ce qui réduit le temps de transit et facilite l’évacuation. Par ailleurs, des études ont démontré que les fibres solubles jouent un rôle dans la réduction du taux de cholestérol et, par conséquent, elles peuvent contribuer à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires8.

Glucides. Riches en glucides, les dattes sont un aliment de choix pour le travail musculaire, puisque les glucides sont un bon carburant pour les muscles. Les dattes séchées peuvent être très utiles durant une pratique sportive, notamment de longue durée (comme la randonnée à pied ou à vélo, les courses en montagne, le ski de fond, etc.), et chaque fois qu'on doit faire des efforts physiques importants ou prolongés.

L’index glycémique des dattes séchées est élevé9. L’index glycémique est une façon de classifier les aliments riches en glucides selon leur impact sur la glycémie en comparaison avec un aliment de référence. Bien que l’utilité clinique du concept de l’index glycémique ne fasse pas l’unanimité10, l’Association canadienne du diabète recommande aux personnes diabétiques de consommer plus souvent des aliments à index glycémique bas, et moins souvent des aliments à index glycémique élevé11.
Autres propriétés
La datte est-elle antioxydante?

Très fortement. Une portion de 25 g de datte séchée a un indice TAC de 975 µmol.

La datte est-elle acidifiante?

Donnée non disponible.

La datte a-t-elle une charge glycémique élevée?

Fortement. La charge glycémique de 25 g de dattes séchées est de 18.

Nutriments les plus importants
Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

 Cuivre. La datte est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Que vaut une « portion » de datte?

Poids/volume

Dattes, naturelles, séchées, 25 g (3 fruits)

Datte, variété Medjool, 1 datte dénoyautée, 24 g

Calories

70

66

Protéines

0,6 g

0,4 g

Glucides

18,7 g

18,0 g

Lipides

0,1 g

0,0 g

Fibres alimentaires

2,0 g

1,6  g

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

Précautions
Risque d’étouffement pour les jeunes enfants
Les jeunes enfants peuvent s’étouffer en consommant des aliments durs, lisses ou ronds12. Les dattes séchées dures et mêmes celles contenues dans les biscuits présentent certains risques. Elles ont la même grosseur que l’oesophage (le tube qui conduit la nourriture vers l’estomac) d’un jeune enfant et elles peuvent rester coincées dans la gorge et bloquer la trachée (le tube qui conduit l’air aux poumons)7. Il faut donc être très prudent!



Section Profil santé
Recherche et rédaction : Amélie Charest Dt.P., M.Sc., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
Révision scientifique : Isabelle Galibois, Ph.D., Dt.P., professeur titulaire, Département des sciences des aliments et de nutrition, Université Laval
Collaboration : Hélène Gagnon et Jasmine Coulombe, étudiantes en nutrition, Université Laval
Coordination : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.
(juillet 2006)

La datte au fil du temps
haut
Le terme « datte » est apparu dans la langue au XIIIe siècle. Il vient du latin dactylus, qui l’a emprunté au grec dactylos, dont le sens est « doigt », par allusion à la forme du fruit.

Phoenix, nom latin de l’arbre, vient soit de « Phénicie », soit de « phénix », oiseau mythique des Égyptiens. À partir de ce mot, on a créé « phéniciculture », « phéniciculteur », etc.

Avec le cocotier et le palmier à huile, le dattier est le palmier le plus cultivé dans le monde. Originaire du bassin de l’Euphrate, où se sont établies les plus vieilles civilisations de l’Eurasie, il y serait cultivé depuis 6 000 à 8 000 ans, ce qui en ferait un des arbres fruitiers les plus anciennement domestiqués. Depuis son lieu d’origine, il s’est répandu vers l’ouest dans toute l’Afrique du Nord et vers l’est jusqu’en Inde. Certains affirment que sans le dattier, l’épanouissement des civilisations sumérienne et babylonienne n’aurait pas été possible, et l’expansion de la race humaine dans les parties arides du Vieux Monde aurait été beaucoup moins importante.

Avant le maïs soufflé, les dattes!
Les Grecs et les Romains ne cultivaient pas le dattier, mais consommaient ses fruits, qu’ils importaient en grande quantité par bateau. Ils en connaissaient de nombreuses variétés que des vendeurs ambulants offraient dans des cornets de papier à l’entrée des théâtres et autres lieux publics.

Le dattier est l’une des rares plantes à pouvoir survivre dans le climat inhospitalier du désert (très chaud le jour, froid la nuit), d’où son importance pour les nomades à qui ses fruits fournissaient une source d’énergie concentrée, un kilo de dattes sèches apportant environ 3 000 kilocalories. Avec une consommation moyenne de 200 kilos par année par habitant, la datte constituait pour ces peuples un aliment de base, auquel on adjoignait lait, yogourt, fromage ou beurre afin d’équilibrer la ration. Encore aujourd’hui, au Proche-Orient et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique du Nord, bien que l’alimentation se soit diversifiée, la datte continue de jouer un rôle important. Près de 90 % de la production y est consommée localement.

En plus de fournir des fruits, le dattier a connu de nombreux autres usages : le tronc pour la construction des habitations; la base dense des palmes pour la fabrication de meubles, caisses, cageots, cages et nombreux autres objets utilitaires, de même que comme bois de chauffage; les folioles pour la confection de chapeaux, éventails, paniers, etc.; les fibres pour les cordages; et les noyaux pour la nourriture animale et comme bijoux... Le dattier permettait donc aux peuples du désert, isolés du reste du monde, de vivre dans une relative autarcie et de répondre à la majorité de leurs besoins de base. D’où la vénération quasi mystique dont le dattier a fait l’objet et l’emploi de ses palmes dans de nombreux rituels religieux, dont certains persistent encore aujourd’hui, comme le dimanche des Rameaux chez les catholiques et le Soukkot chez les Juifs.

Toutefois, avec le développement, au XXe siècle, des systèmes de transport, il est devenu possible de relier les diverses oasis du désert pour y vendre les produits fabriqués ailleurs. Si bien que le plastique remplace désormais le bois, les palmes et les folioles qui servaient à la fabrication des objets de tous les jours, et que le palmier est essentiellement cultivé pour ses fruits.

La production mondiale de dattes, qui oscille autour de sept millions de tonnes par année, a doublé depuis les années 1980. C’est le cinquième fruit en importance des régions arides et semi-arides, après les agrumes, la mangue, la banane et l’ananas, et le premier parmi les fruits séchés, avant les raisins, les figues et les pruneaux. On en produit dans 34 pays, les plus importants étant l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes, l’Irak, le Pakistan et l’Algérie.

En plus du fruit, qui est récolté à trois étapes différentes de sa croissance (frais, semi-sec et sec), on consomme le bourgeon terminal du palmier, le coeur, le « miel » de datte, qui est en fait le jus du fruit pressé, le sucre de datte et le sucre de sève. On fabrique également un alcool avec la sève et un substitut de café avec les noyaux rôtis et moulus.

Usages culinaires
Bien choisir
Les dattes sont vendues sèches ou déshydratées, plus rarement fraîches encore attachées à leurs tiges.

On peut trouver, dans les épiceries arabes, juives et indiennes, du sirop de datte, de même que du sucre de datte et du sucre de palme : dans le premier cas, il s’agit de dattes déshydratées et moulues, dans le second, de sève bouillie et concentrée, à la manière du sucre d’érable. En outre, des entreprises offrent tous ces produits sur Internet.

Préparation
Faire tremper les dattes sèches quelques heures dans l’eau pour les réhydrater. On peut aussi les manger telles quelles en prenant soin de les passer sous l’eau, question d’enlever le sirop fait de sucre dont on enduit souvent les dattes séchées pour qu’elles restent humides. On doit évidemment laver les dattes fraîches.

On peut remplacer le sucre raffiné par du sucre de datte dans n’importe quel plat, en tenant compte toutefois du fait qu’il ne se dissout pas, ce qui, dans certains cas, peut constituer un handicap.

Apprêts culinaires
Les Arabes affirment qu’il y a autant d’usages pour les dattes qu’il y a de jours dans l’année. En voici quelques-uns :

La revanche contre les criquets
Les peuples du désert consomment traditionnellement un mets composé de dattes, d’huile et de criquets bouillis, séchés et réduits en poudre. Ce plat, que les fines bouches occidentales trouveraient probablement repoussant, est en fait très équilibré puisqu’il réunit hydrates de carbone, lipides et protéines. Il a en outre l’avantage de faire usage d’une ressource gratuite, d’une très grande abondance et dont les dégâts dans les cultures sont parfois considérables.

Les servir comme gâteries, simplement en les farcissant de noix ou d’une pâte d’amande. Avant de les farcir, on les enferme généralement dans un tissu trempé d’eau de fleur d’oranger et on les frotte, ce qui leur donne un bel aspect luisant et une délicate saveur. Pour faire changement, on pourra les farcir de beurre d’érable.
Pour un amuse-gueule original, les farcir d’un fromage crémeux, ou encore d’olives; les rouler ensuite dans du fromage crémeux, puis dans des noix hachées.
Yogourt frappé : passer au mélangeur du yogourt, des dattes, du jus d’orange concentré, une banane et de la glace concassée et servir. Ou essayer le mélange yogourt, jus d’ananas concentré, dattes et noix de coco.
Lait de soya frappé : dattes, lait de soya, extrait naturel de vanille et noix de coco râpée.
Soupe aux carottes et aux dattes : faire revenir de l’ail, de l’oignon et du céleri. Ajouter du bouillon de poulet, des carottes râpées et des épices (poudre de curry, cumin, gingembre râpé, graines de coriandre, piment fort) et cuire jusqu’à ce que les carottes soient tendres. Ajouter des dattes dénoyautées et hachées et cuire jusqu'à ce qu'elles aient ramolli. Passer au mélangeur et servir cette soupe garnie d’une cuillerée de crème fraîche ou de fromage de chèvre mou.
Ajouter des dattes finement émincées dans une vinaigrette. Laisser reposer au moins deux heures avant de servir sur la salade de son choix. Ou les incorporer dans une sauce à salade composée de yogourt, huile végétale, babeurre et jus d’orange concentré. Passer au mélangeur.
Dans les salades de fruits, de légumes ou mixtes comme celle-ci : quartiers de pamplemousse, tranches d’avocat, lanières de poivron rouge, cresson d’eau, poitrine de poulet et dattes. Ou les servir simplement avec de l’ananas frais, de la noix de coco râpée et des feuilles de menthe fraîche.
Dattes et concombre ou dattes et pastèque sont des mélanges classiques au Moyen-Orient.
Préparer un pouding nourrissant avec des dattes, du riz et du lait.
Dans les couscous ou les tajines. Par exemple, ce tajine marocain composé de cubes d’agneau pris dans l’épaule et cuits avec des oignons, de l’ail, de la cannelle, du safran, du sel, du poivre et de l’huile d’olive. Le plat est garni de dattes farcies de noix et macérées quelques minutes dans de l’eau de fleur d’oranger avant d’êtres plongées dans un sirop chaud.
Farces pour volaille : dattes hachées, couscous cuit, oignons verts émincés, graines de coriandre et de cumin, sel et poivre et un peu d’huile d’olive; dattes et abricots hachés, riz sauvage cuit, pommes, oignons et céleri hachés, thym et romarin; dattes, pignons, chapelure, lait et oeufs; dattes, raisins secs, pommes de terre, oeufs, fromage et muscade.
Riz au poulet et dattes : faire revenir des morceaux de datte dans le beurre, ajouter des lanières de poulet, cuire quelques minutes et servir avec du riz cuit dans du bouillon de poulet assaisonné de clous de girofle. Garnir d’amandes effilées et rôties à sec, ainsi que de graines de sésame.
Cuire un poisson en papillote avec des dattes hachées, du beurre, du thym et du romarin.
Lentilles et riz : faire revenir des oignons une dizaine de minutes dans la poêle. Ajouter du bouillon, des lentilles, du riz (à moitié cuit s’il s’agit de riz complet) ainsi que des carottes, du céleri, du poivron rouge, de l’ail et des dattes, assaisonner avec les épices de son choix, cuire une demi-heure et servir ce délice végétarien garni de persil haché.
Pâtes : mélanger des feuilles d’épinard ou de roquette finement émincées avec du fromage de chèvre, des noix rôties à sec, des dattes hachées, de l’ail émincé, du jus de citron et de l’huile d’olive, et laisser reposer une demi-heure. Servir cette préparation sur des pâtes courtes.
Farcir des pains pitas avec une salade de taboulé agrémentée de morceaux de dattes.
On peut les ajouter aux préparations de pains, pains aux noix, gâteaux, muffins, biscuits ou confectionner les traditionnels carrés aux dattes et aux flocons d’avoine.
Tartinades : dattes hachées et fromage crémeux; dattes hachées et marmelade d’orange; dattes hachées, beurre d’arachide et vinaigrette en parts égales.
Les dattes peuvent remplacer en tout ou en partie les mangues dans la recette classique duchutney. Autre recette de chutney : dattes, raisins secs, noix de coco, menthe verte, poivre, cumin, jus de lime.
Sirop de datte : s’en servir de la même manière que le sirop d’érable : sur les crêpes, les gaufres, le pain doré, le yogourt, ou pour glacer une volaille. Mélangé à du tahini, il constitue une excellente tartinade.
Conservation
Réfrigérateur : mettre les dattes fraîches dans un récipient hermétique, car elles absorbent facilement les odeurs.
Séchées ou déshydratées : les dattes se conservent 6 à 12 mois selon la variété. Les garder dans un endroit frais et sec à l'abri de la lumière et de la chaleur, afin de les préserver des moisissures.

Écologie et environnement
Dans les oasis des régions sahariennes et présahariennes, le patrimoine génétique du palmier dattier est exceptionnel. Rien qu’en Algérie, on a inventorié plus de 940 variétés. Cela témoigne de l’immense travail de sélection mené par les phéniciculteurs au fil des siècles pour maintenir un nombre aussi élevé de variétés. Celles-ci possèdent des caractéristiques très diverses tant par leur degré de résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux insectes, que par la forme, la couleur, la saveur et la texture de leurs fruits. Les experts estiment que cette diversité génétique constitue un rempart naturel contre les facteurs de dégradation de l’écosystème oasien : maladie de Bayoud aujourd’hui très répandue, urbanisation, ensablement par les dunes.

Toutefois, cette diversité génétique est fragile et la préservation de nombreuses variétés est présentement menacée, notamment à cause des enjeux commerciaux. En effet, pour satisfaire la demande du marché en fruits de qualité, les « phéniculteurs » se tournent vers un nombre restreint de variétés à haute valeur commerciale, délaissant celles qui présentent un moins grand attrait à cet égard, mais qui jouent un rôle important dans la gestion des écosystèmes oasiens.

Un vaste projet financé par le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds pour l’environnement mondial a été mis sur pied par les ministères de l’Agriculture du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, avec la collaboration de l’Institut international des ressources phytogénétiques, dans le but de préserver les ressources génétiques de cette espèce. Dans le cadre d'une approche participative réunissant tous les intervenants du secteur, on travaille à sélectionner et multiplier les variétés les plus menacées, ainsi qu’à mettre sur pied des marchés alternatifs pour valoriser les produits et sous-produits de celles qui sont peu ou pas cultivées à l’échelle commerciale (bois, palmes, sève, de même que fruits invendables à intégrer dans les moulées animales).

Sections La datte au fil du temps, Usages culinaires, Conservation, Écologie et environnement
Recherche et rédaction : Paulette Vanier

Coordination du contenu : Josiane Cyr, Dt. P., nutritionniste

Fiche mise à jour : juillet 2006

Références

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Notes

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12. Harris CS, Baker SP, et al. Childhood asphyxiation by food. A national analysis and overview.JAMA. 1984;251:2231-2235.










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Wednesday, November 10, 2010

Countdown to a Lean Belly

.By: Travis Stork, M.D

How did they do it? That's the first question anyone asks when they see a friend or colleague who's lost a lot of weight, or remade their body into a healthier, leaner version. How did they do it?

Well, it's no mystery. In fact, one of the most important and intriguing studies ever conducted was put together by the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) back in 2006. This is our tax dollars at work, and I'd say we got our money's worth.

The pages of the study—its catchy title is "Dietary and Physical Activity Behaviors Among Adults Successful at Weight Loss Maintenance"—take all the world's weight-loss theories and compare them to what works for real people in the real world. It looked at people who won the fat war by losing at least 30 pounds and then keeping the weight off using strategies that will work for you, too.

Keep in mind: It wasn't a 100 percent success story. The CDC studied 2,124 people, and only 587 of them actually lost the weight and kept it off. But those who succeeded used many of the same strategies, the strategies outlined here.

And for even more ways to revolutionize your diet and get lean for good, check out The Lean Belly Prescription by Dr. Travis Stork. It's filled with simple strategies that will help you lose weight the same way you gained it: By making easy lifestyle choices that will transform your life—for the better.

Lean-Belly Strategy #1
Pay Attention to What You Eat
Mindless eating is excessive eating. Researchers at the University of Massachusetts discovered that people who watched TV while they ate consumed nearly 300 more calories than those who dined without an eye on the tube. You need to pay attention to the messages your stomach is sending to your brain; if the TV is blaring, you won't see the "slow" and "stop" signs.

Lean-Belly Strategy #2
Slow Down
Fast eaters become fat people. If you consciously stop to take a breath between bites, you can cut your food (and calorie) intake by 10 percent, according to researchers at the University of Rhode Island. Special bonus: You can do this in social situations—Thanksgiving dinner at Aunt Marge's—and nobody will even notice. That is, until you show up next year minus 20 pounds of flab.

Lean-Belly Strategy #3
I Said Slow Down!
It takes 20 minutes for the news that you've had enough to eat to travel from your gut to your brain. The reason: Hormones that trigger the "I'm full—stop!" sensation are at the end of your digestive tract, and it takes a while for digested food to reach there. If your mouth is filled with conversation, it won't be so full of food. Talk more between bites, and weigh less when the conversation/meal is over.

Lean-Belly Strategy #4
Beware the "Healthy" Menu
If you order the stuff that's supposed to be good for you, you're likely to underestimate a meal's calorie total by more than a third, according to a study in the Journal of Consumer Research. The restaurants know that; now you do, too. So be especially aware when ordering "healthy," and make sure you have a "to go" box handy to carry leftovers home.

Lean-Belly Strategy #5
Beware the Community Chest
Always serve snacks in a bowl or dish, and put away the packages. Never eat from the bag or container. That way you won't ever eat an entire bag of something in a single sitting.

Lean-Belly Strategy #6
Beat Hunger with Your Mind
Have a craving even though you ate just an hour ago? Before you indulge your mystery hunger, here's how to test whether your appetite is real or not: Imagine sitting down to a large, sizzling steak. If you're truly hungry, the steak will sound good, and you should eat. If the steak isn't appetizing, it means your body isn't actually hungry. You might be bored, or thirsty, or just tempted by something you don't need. Try a change of scenery: Researchers at Flanders University in Australia found that visual distractions can help curb cravings.

Lean-Belly Strategy #7
Redecorate, Repack, Remember
If you don't have a countertop fruit bowl, buy one so you can grab a peach, banana, pear, or other piece of fruit on your way out the door in the morning, to munch on during your commute. (Plus, it's fun to throw the core out the window.) Plan a 10 a.m. apple-a-day break. Toss an orange in your briefcase to help you past the mid-afternoon lull (otherwise known as Temptation Time). Make fruit part of your entourage, and it will beat up lesser foods.

Lean-Belly Strategy #8
If You Can't Bear to Eat Vegetables, Drink Them Instead
That's right, you could have had a V8—as long as it was the low-sodium variety. It has pureed tomatoes, beets, carrots, celery, spinach, lettuce, parsley, and watercress, and 8 ounces supplies two of your five recommended daily servings of vegetables. It also heats up nicely as a base for soups.

Lean-Belly Strategy #9
If You Can't Bear to Eat Vegetables, Hide Them in Your Pasta Sauce
And no, neither you nor the kids will notice. Using a fine grater on your food processor, grate 2 cups total of onions, garlic, carrots, beets, and zucchini (or any combo thereof), then sauté the microscopic vegetable bits in a tablespoon of olive oil. Add 4 cups of basic marinara sauce and simmer to an anonymous tomato flavor.

Lean-Belly Strategy #10
If You're Not Yet Drinking Smoothies, Why Not?
Have you read the label of your fruit juice? Lots of sugar (however "natural" it is) and not much fiber, which means it's a carb bomb when it hits your bloodstream. Not so with a blended smoothie, because ingredient number one is whole fruit, making the sugar content drop and the fiber climb.

Two tips: Use frozen fruit; buy it by the bag in your store's freezer section. And buy a wand mixer and a small pitcher so you can mix your smoothie in the same container you drink it from; it's much easier than washing out a blender. Almost any fruit-and-berry combo will do, but you can start with this recipe: 1/2 cup frozen blueberries, 1/2 banana (peeled ones freeze well), 2 tablespoons peanut butter, 2 tablespoons whey powder (it's in the supplements aisle in the grocery store), 1 cup 2% milk, and 1 cup water.

Lean-Belly Strategy #11
Buy Smaller Dishes
According to the food scientists at Cornell University, people tend to eat as much food as will fit on their plates. That's where "duh!" overlaps with dangerous. Over the past 100 years, our plates have grown, decade by decade. And we also know that the nation's obesity rates have grown exponentially in that time as well. No, it's not a coincidence. If you dine off of smaller plates, you'll grow smaller, too. Shoot for 9 inches in diameter, and you'll be on your way.

Lean-Belly Strategy #12
Drink out of Skinny Glasses
As have gone dinner plates, so have gone drinking glasses. And if you fill the newly cavernous ones with any kind of sweetened beverage, you'll overindulge in calories. But here's a smart tip: We tend to gauge our drink sizes by how tall, not how stout, our drinking glasses are. So if you buy tall, skinny ones, you'll think you're drinking more even though you're drinking less.

Lean-Belly Strategy #13
Never Eat from the Box, Carton, or Bag
Those same clever food scientists at Cornell did an experiment in which they gave one set of moviegoers giant boxes of stale popcorn and another set smaller boxes of stale popcorn. The big-box people ate more than the small-box people. The theory: You gauge the amount that's "reasonable" to eat by the size of the container it's in. Put two cookies on a plate, put a scoop of ice cream in a bowl, or lay out a small handful of potato chips on your plate, then put the container away; you'll eat far less of the treat.

Lean-Belly Strategy #14
Limit the Fried Stuff
Fun fact: Fast-food burgers and chicken from KFC and McDonald's are the most frequently requested meals on death row. It kinda makes sense. The inmates won't be around to suffer the aftermath. Fried foods are packed with calories and salt, and that crunchy, oily coating beats down any nutritional qualities that whatever is entombed inside might have.

That said, eating one piece of fried chicken won't be, um, a death sentence, if it's surrounded on the plate by generous helpings of vegetables and you follow with fruit—not more fat—for dessert. What's more, the fat in the chicken will help you absorb the fat-soluble vitamins in the veggies.

Lean-Belly Strategy #15
Eat the Good Stuff
Make sure your diet is filled with healthy fats in the forms of fatty fish (salmon, tuna, mackerel, sardines), fatty fruits (avocados), extra-virgin olive oil, eggs (among the healthiest foods known to humankind), and healthy-fat snacks (nuts are nutritional powerhouses and keep you feeling full). I even give bacon in moderation a green light; at only 70 calories per strip, it carries big flavor and belly-filling capabilities.

Lean-Belly Strategy #16
Wear Your Milk Mustache with Pride
Milk, yogurt, cottage cheese, and cheeses all contain slow-to-digest protein and healthy fat, so they can be excellent belly fillers. And studies have suggested that the calcium in dairy products may aid weight loss. Make them part of your diet and you'll find the cow elbowing aside lesser members of the food kingdom.

Lean-Belly Strategy #17
Eliminate Sweetened Beverages
If you're going to follow only one piece of advice in this article, make it this one. I've said it before, but it's worth repeating: Drinks with added sugar account for nearly 450 calories per day in the average American's diet. That's more than twice as much as we were drinking 30 years ago. If you're looking for a way to cut unnecessary daily calories to help you lose a pound a week, wean yourself from the overload of sugar-sweetened carbonated beverages.

No, artificially sweetened sodas are not okay. Even if they have few calories or no calories, they maintain or increase your taste for highly sweetened foods, so you seek out the calorie payload elsewhere. Worse yet, they crowd out the healthy beverages. My prescription: Out with the bad, in with the great—in taste and nutrition.

Lean-Belly Strategy #19
Reduce Your Intake of Food Prepared Away From Home
When you let somebody else prepare your food—especially if it's a teenager in a paper hat—you lose control over what you eat. And the fast-food companies, being what they are, encourage all of your worst eating habits by stuffing their products with crave-inducing ingredients like unhealthy fats, sugar, and salt. If you can stay out of the drive-thru, you can shrink your calorie intake every day.

Lean-Belly Strategy #20
Keep a Food Diary
Clearly, this weight-loss technique isn't for everybody. It's a hassle to write down every little thing you eat, day after day. But it's strikingly effective for those who do it. My advice: Try it for a week so you can get a handle on how many sodas you drink and under what circumstances, when you're most likely to veg out with a bowl of chips in front of the TV, and when your dessert cravings strike. That will help you identify your dietary danger zones and lead you to strategies that save pounds.

But it wasn't just dietary changes that helped all those folks lose all that weight. Becoming active was another enormous factor in leading the successful losers into the promised land of the lean (but not hungry): exercising for 30 or more minutes per day, and adding physical activity to daily routines. Clearly, these are Lean Belly Prescription kind of people. And that provides a great segue to talking about the activities that these "successful losers" used to shed fat and keep it off .

Here's why it's so important to keep both healthy eating and exercise going as your one-two punch against belly fat. A study published in the Journal of Applied Physiology reported that when people chose healthier foods and combined that benefi t with exercise, they torched 98 percent of their weight directly from their fat stores. People who changed their diets alone were much more likely to break down muscle for fuel, and that's a big problem. Muscle is one of your prime metabolism boosters, so it will help you burn fat for up to 24 hours after a workout. So let's tackle the activity list, and give you strategies to make the most of it.
Lean-Belly Strategy #21
Walk for Exercise
I consider that great news. Is there a simpler exercise than walking? Is there a better way to incorporate talking with friends and loved ones into your fitness plan? Is there anything else that gets you out among your neighbors at a pace that lets you say hello? And is there anything that makes your dog happier than your saying the magic word walk?

A study from the University of Prince Edward Island in Canada (a lovely place for a walk, mind you) found that largely sedentary people who wore a pedometer for 12 weeks increased their total steps by 3,451 a day, to about 10,500. By walking more, they also lowered their resting heart rates, BMIs, and waist measurements. Once you start paying attention to footsteps, you'll find ways to bank the extra strides. Thirty here, 300 there, 1,000 after dinner, and suddenly you're walking away from your old weight. Why not start right now? The closer you pay attention, the more you'll walk. And the more you walk, the greater the temptation will be to mix in an even bigger calorie burner: running.

Lean-Belly Strategy #22
Lift Weights
I suspect that for 81 percent of you, the picture that just flashed in your mind was of a no-neck Bulgarian weight lifter straining as he hoisted a steel beam over his head in the last Olympics. I know that isn't you.

But you should still be taking advantage of the weight lifter's advantage: Muscle is the all-night convenience store of fat burning—it never shuts down. Not only do you burn a ton of calories while you're actually exercising, but there's also a big afterburn effect that kicks in. Your body has to expend energy to cool you down and repair the small tears in muscle fibers that happen when you lift. (Don't freak out. If you lift reasonable-size weights, you won't tear muscles, you'll just push the muscle fibers hard enough to make them grow.)
Lean-Belly Strategy #23
Exercise Regularly
Believe it or not, "none of the above" is a legitimate option when it comes to physical activity, because there's nothing magical about running or weight lifting or even walking. They're just the most common activities people choose in order to add more activity to their days. The only one that's important to you is one that a) you enjoy, b) fits into your life well enough that you can do it most days, and c) allows you to up your energy expenditure.

You can do that by adding three 15-minute walks to your day or by scheduling 2-hour bike rides on weekends. Or simply by walking more, standing more, lifting more, and sitting less.

Just look at your whole day as an opportunity to make the smart choices that will help you lose weight and feel better. Achieve that, and where might you be next month? Or next year? Some place far better than where you are today!



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Monday, November 8, 2010

7 Strategies to Satisfy Hunger and Lose Weight

By: David Schipper
Recently, Cornell University researchers asked a group of people a simple question: "How do you know when you're through eating dinner?"

The answer might seem obvious. After all, doesn't everyone push the plate away when they feel full? Well, no. The leanest people do, according to the scientists, but people who are overweight rely more on what are known as "external cues." For example, guys packing a few extra pounds tend to stop eating when . . .

1. Their plates are clean.
2. Everyone else in their group is finished.
3. The TV show they're watching is over.

Unfortunately, these cues have nothing to do with how they feel physically. "People's brains are often out of touch with their bodies," says C. Peter Herman, Ph.D., a University of Toronto expert on appetite control. "And when eating becomes mindless, overeating becomes routine."

The key player in all of this appears to be a region of your brain called the left posterior amygdala, or LPA. This area monitors the volume of food in your stomach during a meal. Fill your gut to a comfortable level, and the LPA tells your brain to drop the fork. Trouble is, it delivers that information at dial-up speed in a DSL world. "Many men consume calories faster than their bodies can say, 'Stop!'" explains Herman. "So they look to external cues to guide their consumption."

The bottom line is this: To shrink your gut, you need to start listening to it. We've scoured the science and tapped the top experts to help you learn how to do just that. Use these seven simple strategies, and you'll fill up without filling out.
Sit Down to Snack
Turns out, the trappings of a formal meal make you think you're eating more than you actually are—and that may boost satiety levels. A 2006 Canadian study found that when people ate lunch while sitting at a set table, they consumed a third less at a later snack than those who ate their midday meals while standing at a counter.

Think of it as the Zen of eating: "If you treat every dining experience with greater respect, you'll be less likely to use your fork as a shovel," says sports nutritionist and behavioral psychotherapist Lisa Dorfman, M.S., R.D. "And that includes snacks as well as your three squares."
Turn Off the Tube
University of Massachusetts researchers found that people who watched TV during a meal consumed 288 more calories on average than those who didn't. The reason: What you're seeing on television distracts you, which keeps your brain from recognizing that you're full.
Slow Down and Savor
"Pay close attention to those first three bites, which people usually wolf down due to excitement," says Jeffrey Greeson, Ph.D., a health psychologist at Duke Integrative Medicine. In fact, mimic a food critic: "Examine the food's texture, savor the flavors in your mouth, and then pay attention and feel the swallow," he says. "Psychologically, this form of meditative eating boosts satiety and promotes a sense of satisfaction for the entire meal."

While you're at it, try spicing up relatively bland fare, such as scrambled eggs, with hot sauce or smoked paprika. "Hot, flavorful foods help trigger your brain to realize you're eating," says Dorfman.

Take a Bite, Take a Breath
University of Rhode Island researchers discovered that consciously slowing down between bites decreases a person's calorie intake by 10 percent. "Breathing helps you gauge how hungry you are, since it directs your mind toward your body," says Greeson. "It's also quite practical, since you can do it throughout a meal and not draw attention to yourself in a social situation."

Don't Share Your Food
Researchers at the State University of New York at Buffalo observed that men who ate with a group of buddies downed 60 percent more calories than when they ate with a spouse or girlfriend. That's because people often match their intake of food to that of their dining partners.

Of course, you shouldn't have to sit home on guys' night out. Choose one reasonable entrée for yourself, and skip the communal foods—bread, nachos, wings, and pizza, for example—which encourage you to take your eating cues from pals.
Keep a Food Journal
It's an effective way to remind yourself how much you're eating over the course of a day. But it doesn't need to be complicated: University of Pittsburgh scientists found that dieters who simply wrote down the size of each meal (S, M, L, XL) were just as successful at losing weight as those who tracked specific foods and calorie counts.

One useful addition: Detail the motivation behind your eating habits. "Were you really hungry or just blowing off steam before bedtime? Recognizing that you weren't feeling true hunger reinforces the idea of listening to your body," says Dorfman.
Don't Trust the "Healthy" Menu
You're likely to underestimate your meal's calorie count by about 35 percent, according to a new study published in the Journal of Consumer Research. The best approach is to check the restaurant's nutrition guide before you order. A University of Mississippi study found that people consumed 54 percent fewer calories when they used this simple strategy.


© 2010 Rodale Inc. | MensHealth.com

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Sunday, November 7, 2010

The Texas Method



There are many advantages to being a young man. The problem is that you're young and you don't know it, and probably won't know it until it's too late to do anything about it.
If I could go back and do it over again, there are several things I'd do differently. I'd spend more time on my calculus homework. I'd drink better beer. I'd spend less time trying to date more women and spend more time trying to get other things accomplished. And I'd apply a few simple things I've since learned about training to my own program.
It's obvious to me now, 35 years removed, that I didn't take advantage of the simple ability a young man has to physically stress himself hard, recover from it relatively easily, and then stress himself again — and thus rapidly accumulate the effects of training and recovery in a somewhat linear fashion.
If I had this wisdom back then, I'd have just done a simple program of squats, benches, overhead presses, deadlifts, and cleans, going up a little bit every time I trained, three days per week, until I was much bigger and stronger — or until this simple program quit working.
In other words, I would've used the program outlined in my book, Starting Strength, for as long as it delivered consistent, significant results. Please keep in mind that I'm not going to describe a program for beginners in this article; quite the contrary, it's for intermediate to advanced lifters.
However, I need to make some points from Starting Strength.

The Novice Effect
Let's first review why the simple linear progression described in Starting Strength is the ideal choice for novices.
Young men adapt quickly if they're stressed, fed, and rested enough. I learned this simple programming fact from running a gym for decades, showing everybody how to use the barbell exercises and watching what happened to them.
It's called the novice effect: guys who've started out with a simple program, approached it diligently and intelligently, and have gained 30-40 pounds of useful bodyweight in just a few months while more than doubling their strength and power.

The Novice Effect In Action
The driving force behind the power of the novice effect is simplicity. Trainees added 10 pounds at first, and then 5 pounds to their squat and deadlift every time they trained the exercise. Similarly, they added 5 pounds at first, and then 1, 2, or 3 pounds to their bench press, overhead press, and power clean every time they trained the exercise.
They didn't do much else in the beginning; no other exercises except chin-ups and maybe some curls. They didn't run, they didn't waste time in front of the dumbbell rack, and they didn't do a bunch of sit-ups or planks or anything with a cable, wobble board, or Bosu ball.
But the ability to adapt to this quickly and this thoroughly doesn't last long and begins to slow down the moment you start to get stronger, imperceptibly at first, and then more rapidly as you approach the limits of your capacity to recover from each increasingly difficult workout.
The rotten, irritating, sorry-ass fact is that as you approach your genetically predetermined physical limitations, it becomes harder to make progress. This is the principle of diminishing returns and we observe this throughout nature and throughout our lives.
The first improvements are easy and cheap, and the more improvement you want, the longer it takes and the more it costs. But if you don't take advantage of the opportunity while you have it, you leave things undone, and perhaps undoable later.
Let's say that you were wise enough to take advantage of your youth and put in five good months of simple linear progression. You ignored the fools who told you that undulating periodization was "The Way To Go," and you made the best, most rapid, and most important progress you'll ever make in the weight room — and now you're committed enough to the potential of barbell training that you're willing to do the hard work that comes next.

What's Next?
Next comes more progress, of course, but at a slower pace. You're now strong enough that each workout represents a stress that takes longer to recover from. You're lifting weights that are heavy enough that your increases in load take place every week instead of every workout, three times per week.
This means that progress is one-third the pace it was previously; it also means that it has the potential to occur for a longer period of time, if you're diligent.
Balancing the higher stress of the increasing loads is the fact that not only has your strength improved, but your ability to recover has improved with it so that you can use more tonnage at a higher intensity.
The fact is, it's necessary to subject the body to increasing amounts of stress at a level that challenges recovery ability so that the adaptations continue to occur. But since these are now higher-intensity efforts that more fully tax the system, they require longer periods of time to recover from.
If we design the program correctly, we can plan workouts that place optimum stress in the optimum pattern to continue the adaptive drive of the program for a long time: A high level of tonnage-stress early in the week, a lighter workout in the middle to aid in recovery — "active rest" it's sometimes called — and then a higher-intensity lower-volume workout at the end of the week.
Stresses of different types and adequate recovery from the stress are in balance if the program is to work for an extended period of time. We call the program The Texas Method, because we are in Texas and it's a Method — a very good one that has proven itself for years.

Enter The Texas Method
In its basic form, the workout consists of a volume day for the major lifts on Monday, a lighter recovery/variety day on Wednesday, and a high-intensity day on Friday for the major lifts. The days can obviously vary based on your schedule, but the pattern of rest days and work days is important.
Monday — Volume Day
 Sets of 5 reps across (the same weight repeated for the work sets) has proven to be the optimum combination of volume and intensity.
Higher reps require a weight that's simply too light, while lower reps with a heavier weight don't have optimum volume and cause too much structural stress. Many people have tweaked the sets and reps, and time after time they come back to 5 sets of 5 across as the best driver of long-term progress.
 The weight should be such that all five sets of all five reps can be finished without more than 8-10 minutes rest between sets. For most people, this works out to about 90% of 5RM.
For example, if your 5-rep max squat is 345, then 315 x 5 x 5 would be Monday's squat workout. The bench press and the overhead press respond this way also; alternate between one exercise and the other each Monday for 5 x 5 with about 90% of 5RM.
However, deadlifts are another story. There is no volume day for deadlifts, because deadlifts are too hard — you can't recover from them if you do more than one heavy set. (This is especially true if you're doing 5 x 5 squats, too.)
Experience with this has shown that it's best to do just one heavy set of five deadlifts on Monday, after squats and benches or overhead presses are finished. It won't be a "true" 5RM, since it follows all the squat work, but it should increase every week.
For those of you keeping score, this makes Monday a real bastard of a workout, and that's the point: it sets up the rest of the week for recovery and a focus on intensity in Friday's workout.
 If it were up to me, I'd limit any assistance exercises to some briefarm work on Monday. I'd also limit any excessive weekend frivolity that might affect the workout, like staying up all night Saturday chasing pussy with your wingman, Jim Beam.
 It should start right after the last set of the workout. At this level of training intensity, it's imperative that you eat and sleep with both sufficient quality and quantity — The Texas Method will overtrain your ass very quickly if you don't pay attention to recovery.
 You don't get big and strong from lifting weights — you get big and strong from recovering from lifting weights. Don't fail to pay attention to this, or Monday's workout will murder the rest of the week and you'll get stuck.
Wednesday — Recovery Day
Recovery continues with Wednesday's workout. Squats are 80% of Monday's work weight for 2 sets of 5. Benches and overhead presses alternate: if you did overhead presses on Monday for 5 x 5, benches are done Wednesday with 3 sets of a little lighter weight than the last 5 x 5 bench press so that you can feel the load but not so much that it taps into recovery.
Recovery day overhead presses done on Wednesday are a little heavier, relative to 5RM, than the recovery-day benches, since their absolute load is lighter anyway. Finish the workout with chin-ups and back extensions; I like 3 sets to failure for chins, with five minutes between sets, and 5 sets of 10 back extensions or glute/ham raises.
Friday — Intensity Day
Friday is intensity day. It focuses the tonnage from Monday into a new 5RM, or within 2% of it to allow for training-quality technique. Do most of your warm-up work light, first with the empty bar and then 135, and then take doubles or singles up to your one work set, the one that should give you a new 5RM.
Make sure that the load is higher than Monday but not so much that form breaks down on the last reps. If it does, you picked the wrong weight.
Friday Options
* Since deadlifts were done on Monday, Friday is power clean/power snatch day. The Olympic lifts are the best way to train explosiveness and athleticism under the bar, while allowing you to increase your power in a way that's incrementally programmable.
Dynamic Effort work has become popular as another way to do this, and using explosive deadlifts on Friday would be a way to incorporate DE into the Texas Method, but the Olympic weightlifting-derived power clean and power snatch represents a different level of neuromuscular activity.
Keep in mind that deadlifts are pulled fast because you want to pull them fast; power cleans are pulled fast because you have to pull them fast or they won't rack on the shoulders.
The explosive aspect of a clean is actually minimal since the explosion is inherent in the top of the movement. Cleans and snatches are both lighter and more powerful than deadlifts, and thus are perfect for the Friday workout.
If you want to call yourself a lifter, you need to know how to clean and snatch, even if you don't intend to compete in Olympic weightlifting. After your warm up, do power cleans for 5 sets of 3 reps across, or power snatches for 6 doubles.

Some Notes
 The Texas Method is still very simple in terms of the number of exercises. Actual progress in the weight room is based on an increase in the loading of the basic structural exercises, not in the number of different ways you can perform a triceps pressdown. Very few successful lifters or bodybuilders confuse complexity with effectiveness.
 The size and strength gains you'll see on the Texas Method will not be as dramatic as those seen in the novice progression outlined in the introduction because of the fact that the easy gains have already happened. We're further along on the curve here, or we wouldn't be using an intermediate-level program.
If five months of novice progression took you from a 95-pound squat at a bodyweight of 140 to a 315 x 5 squat at a bodyweight of 200, the Texas Method will take you to 405 x 5 squat at a bodyweight of 225 in a year. Not as dramatic by any stretch, but this is fine because you're older now and committed to the project.

A Rap Upside the Head
Your time spent in the gym can be either productive or wasted, and a few seconds spent thinking about this will yield the conclusion that any real progress is a quantifiable improvement in strength.
Strength gains are the basis of an increase in size; in effect, size is a side effect of strength, and an intelligently designed and applied program can drive strength. At any point in your training career, quantifiable progress must be your objective.
It's easy at first when you're a novice to the barbell. The Texas Method is a good way to carry you through the next step: maintaining the trend of handling increasingly heavy weight.
The Texas Method doesn't work forever — nothing does. But it does work well as your introduction to the more complicated programming necessary to continue strength and size gains into the more advanced stages of strength training.The Power Clean — End position
The Power Clean
The Deadlift — One set of five is plenty
The Deadlift — One set of five is plenty
The Squat
The Squat
There are other photos of overhead presses we can run, but why bother?Although it makes for an arresting photo, partner-assisted concentration
    curls should not be among your favorite mass building exercises.
Although it makes for an arresting photo, partner-assisted concentration curls should not be among your favorite mass building exercises.
Progress in the weight room is not determined by the number of ways
    you can perform triceps pressdowns.
Progress in the weight room is not determined by the number of ways you can perform triceps pressdowns.

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