Paru le 03 juin 2010
Par Lise Bergeron
Le Dr Michael Greger a épluché quelque 5000 études scientifiques reliées à la nutrition cette année. Résultat: tous les légumes ne sont pas égaux devant le cancer. Optez pour la variété!
Photo: iStockphoto
Le Dr Greger est catégorique: le cancer origine essentiellement de nos habitudes alimentaires et nous pourrions lui faire échec en adoptant un régime à base de végétaux.
Selon le médecin américain de passage à Montréal le 29 mai dernier, les phytonutriments des fruits et légumes ont le pouvoir de stopper la croissance des tumeurs cancéreuses. Mais certains y réussissent mieux que d’autres.
En 2009, parmi 34 sortes de légumes testés en laboratoire sur huit types de cellules cancéreuses, certains ont réduit la croissance des tumeurs de 0 à... 100 %.
Certains légumes peuvent exceller contre un type de maladie, mais n’avoir aucun effet sur un autre. Par exemple, les radis seraient inutiles contre le cancer du pancréas, mais élimineraient entièrement les cellules cancéreuses de l’estomac!
Même principe avec le poivron orange: il n’agit pas contre le cancer de l’estomac, mais inhibe à 75 % la croissance des cellules cancéreuses de la prostate.
L’ail est le champion toutes catégories dans cette lutte à finir contre la maladie: il s’est avéré efficace contre sept des huit cancers étudiés, y compris celui du sein.
D’où l’importance, insiste le Dr Greger, de consommer une grande variété de légumes. Les propriétés de chacun agissent différemment et en combinaison les unes avec les autres.
Outre l’ail, les épinards, le radicchio et la betterave figurent au premier plan des supers aliments.
En revanche, les carottes, la laitue, le concombre, la tomate et les pommes de terre ont peu d’influence sur les cellules malades. La patate et les champignons crus seraient même toxiques pour l’organisme. «Préférez les patates douces et faites cuire les champignons», conseille le Dr Greger.
À bas la viande!
La viande et les aliments transformés sont a éviter, indique le Dr Greger. Le boeuf vendu aux États-Unis est infesté de microparasites et la viande comporte des résidus chimiques qui forcent notre système immunitaire à travailler très fort pour les éliminer.
Les données du Dr Greger font réfléchir: un enfant qui mange un hot dog par semaine aurait sept fois plus de risque de développer une tumeur du cerveau que s’il utilisait un cellulaire chaque jour.
Pire: une seule portion de viande transformée augmenterait de 900 % le risque de leucémie infantile. De plus, selon une récente étude canadienne, la consommation de viande est directement liée au risque de développer une foule de cancers: non seulement le cancer colorectal et celui de l’estomac, mais aussi celui du pancréas, du poumon, du sein et de la prostate, notamment.
Par ailleurs, quel aliment est le plus contaminé aux États-Unis? Le poulet, car il est nourri de farine de poissons contaminés au mercure. Il faudrait se méfier également du fromage fondu en tranches, car il serait une des sources les plus importantes d’aluminium, devant les antisudorifiques, les poêles, les antiacides et la bière en cannette. Cet aluminium, ajouté sous forme de sels, donne au fromage la texture désirée.
Le scientifique américain souligne aussi l’importance d’interpréter correctement les études qui paraissent en science de la nutrition. Par exemple, en cours d’année, une étude indonésienne a révélé un risque accru de démence chez les consommateurs de tofu. Comment le tofu peut-il entraîner la démence?
En lisant l’étude de plus près, le Dr Greger a découvert le pot aux roses: dans cette région du monde, on ajoute au tofu du formaldéhyde comme agent de conservation!
Selon le médecin américain de passage à Montréal le 29 mai dernier, les phytonutriments des fruits et légumes ont le pouvoir de stopper la croissance des tumeurs cancéreuses. Mais certains y réussissent mieux que d’autres.
En 2009, parmi 34 sortes de légumes testés en laboratoire sur huit types de cellules cancéreuses, certains ont réduit la croissance des tumeurs de 0 à... 100 %.
Certains légumes peuvent exceller contre un type de maladie, mais n’avoir aucun effet sur un autre. Par exemple, les radis seraient inutiles contre le cancer du pancréas, mais élimineraient entièrement les cellules cancéreuses de l’estomac!
Même principe avec le poivron orange: il n’agit pas contre le cancer de l’estomac, mais inhibe à 75 % la croissance des cellules cancéreuses de la prostate.
L’ail est le champion toutes catégories dans cette lutte à finir contre la maladie: il s’est avéré efficace contre sept des huit cancers étudiés, y compris celui du sein.
D’où l’importance, insiste le Dr Greger, de consommer une grande variété de légumes. Les propriétés de chacun agissent différemment et en combinaison les unes avec les autres.
Outre l’ail, les épinards, le radicchio et la betterave figurent au premier plan des supers aliments.
En revanche, les carottes, la laitue, le concombre, la tomate et les pommes de terre ont peu d’influence sur les cellules malades. La patate et les champignons crus seraient même toxiques pour l’organisme. «Préférez les patates douces et faites cuire les champignons», conseille le Dr Greger.
À bas la viande!
La viande et les aliments transformés sont a éviter, indique le Dr Greger. Le boeuf vendu aux États-Unis est infesté de microparasites et la viande comporte des résidus chimiques qui forcent notre système immunitaire à travailler très fort pour les éliminer.
Les données du Dr Greger font réfléchir: un enfant qui mange un hot dog par semaine aurait sept fois plus de risque de développer une tumeur du cerveau que s’il utilisait un cellulaire chaque jour.
Pire: une seule portion de viande transformée augmenterait de 900 % le risque de leucémie infantile. De plus, selon une récente étude canadienne, la consommation de viande est directement liée au risque de développer une foule de cancers: non seulement le cancer colorectal et celui de l’estomac, mais aussi celui du pancréas, du poumon, du sein et de la prostate, notamment.
Par ailleurs, quel aliment est le plus contaminé aux États-Unis? Le poulet, car il est nourri de farine de poissons contaminés au mercure. Il faudrait se méfier également du fromage fondu en tranches, car il serait une des sources les plus importantes d’aluminium, devant les antisudorifiques, les poêles, les antiacides et la bière en cannette. Cet aluminium, ajouté sous forme de sels, donne au fromage la texture désirée.
Le scientifique américain souligne aussi l’importance d’interpréter correctement les études qui paraissent en science de la nutrition. Par exemple, en cours d’année, une étude indonésienne a révélé un risque accru de démence chez les consommateurs de tofu. Comment le tofu peut-il entraîner la démence?
En lisant l’étude de plus près, le Dr Greger a découvert le pot aux roses: dans cette région du monde, on ajoute au tofu du formaldéhyde comme agent de conservation!
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