7 septembre 2011 - La viande rouge et plus particulièrement les charcuteries augmenteraient de façon marquée le risque d’être atteint du diabète de type 2.
À l’inverse, des sources de protéines comme les noix, les produits laitiers faibles en gras et les grains entiers diminueraient ce risque.
C’est ce qu’a confirmé une vaste étude épidémiologique conduite par l’École de santé publique de l’Université Harvard1.
Ainsi, consommer 100 grammes de viande rouge par jour (soit la grosseur d’un paquet de cartes à jouer) augmenterait les risques de diabète de 19 pour cent.
Les charcuteries auraient un effet encore plus néfaste : 50 grammes quotidiennement (une saucisse à hotdog ou 2 tranches de bacon) hausseraient le pourcentage de risque à 51 pour cent.
Par ailleurs, les chercheurs ont voulu savoir si le fait substituer un repas de viande rouge par d’autres sources de protéines procurerait un effet bénéfique.
Les résultats sont de nouveau concluants. En remplaçant la viande par des noix, on diminuerait le taux de risque de 21 pour cent. De même, des grains entiers ou un produit laitier faible en gras abaissent le pourcentage de risque de 23 pour cent et de 17 pour cent respectivement.
D’après les chercheurs, ces résultats indiquent clairement que l’on devrait éviter le plus possible les charcuteries, grande source de sodium et de nitrites, ainsi que chercher à réduire sa consommation la viande rouge.
Des études précédentes avaient déjà mis en lumière le lien entre la consommation de charcuterie et le développement du diabète de type 2.
Cependant, cette nouvelle étude clarifie l’incidence de la viande rouge dans l’apparition de la maladie. Elle est aussi la plus importante quant au nombre de participants puisque l’on a compilé les données de 3 grandes cohortes totalisant 442 101 participants2 en plus de d’ajouter de nouvelles données à cette méta-analyse.
Claudia Morissette – PasseportSanté.net
1.Pan, A., Sun, Q. et al. «Red meat consumption and risk of type 2 diabetes: 3 cohorts of US adults and an updated meta-analysis», The American Journal of Clinical Nutrition, 2011, Publié en ligne le 10 août, version imprimée, octobre 2011.
2. Elle a regroupé les données d’une cohorte de professionnels de la santé (37 083 hommes suivis pendant 20 ans), la cohorte du Nurses’ Health Study 1 (79 570 femmes suivies pendant 20 ans) et la cohorte du Nurses’ Health Study 2(87 504 femmes suivies pendant 14 ans). Les résultats ont tenu compte des autres facteurs de risques comme l’âge, la masse corporelle et les habitudes de vie.
2. Elle a regroupé les données d’une cohorte de professionnels de la santé (37 083 hommes suivis pendant 20 ans), la cohorte du Nurses’ Health Study 1 (79 570 femmes suivies pendant 20 ans) et la cohorte du Nurses’ Health Study 2(87 504 femmes suivies pendant 14 ans). Les résultats ont tenu compte des autres facteurs de risques comme l’âge, la masse corporelle et les habitudes de vie.
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