Le cholestérol est un facteur de risque important de maladie cardiovasculaire et d’attaque cérébrale. En excès, il se dépose sur la paroi des artères et réduit leur calibre en formant des plaques, favorisant par la même occasion l’apparition de caillot (thrombose). Ce caillot peut migrer vers le cerveau et être à l’origine d’un accident vasculaire cérébral ischémique. Quand le sang ne passe plus, les cellules, privées d’oxygène, meurent. Pour réduire son taux de mauvais cholestérol (LDL cholestérol), une alimentation riche en légumes verts et en fruits et pauvre en graisse est conseillée. A l’inverse, le bon cholestérol (HDL-Cholestérol) semblerait posséder un effet protecteur1. Pour en savoir plus sur le bon et le mauvais cholestérol, reportez-vous à notre dossier sur les maladies cardiovasculaires. Un régime riche en potassium2 pourrait avoir un effet protecteur vis-à-vis des attaques cérébrales. Les personnes ayant un régime pauvre en potassium (moins de 1 500 mg/jour) ont 28 % de risque supplémentaires. Certains aliments sont particulièrement riches en potassium comme les bananes, le jus d’orange, les avocats ou les artichauts. Néanmoins, les scientifiques à l’origine de ces résultats précisent qu’une alimentation riche en potassium pourrait n’être que le reflet d’un mode de vie plus sain : régime équilibré et activité sportive, dont les effets protecteurs ne sont plus à démontrer. La concentration sanguine en vitamine C est inversement proportionnelle au risque d’attaque cérébrale3. Cette relation a été mise en évidence pour des accidents ischémiques ou hémorragiques. Une forte consommation de poisson et d’acides poly-insaturés Omega 3 est associée à une diminution du risque d’accident ischémique, particulièrement chez les femmes ne prenant pas régulièrement d’aspirine4. Aucune corrélation n’a cependant été notée vis-à-vis des accidents hémorragiques. Et que dire de l’effet du sel sur la tension ? Possède-t-il la même mauvaise réputation vis-à-vis des AVC ? Bien que le débat soit loin d’être clos, la nécessité de diminuer la consommation de sel semble incontournable. Des chiffres ont récemment défrayé la chronique. Selon Pierre Menneton5, chercheur à l’INSERM, le sel serait en effet, responsable de plus de 75 000 accidents cardiovasculaires et de 25 000 morts chaque année en France. L’hypertension étant l’un des facteurs de risque les plus importants, on peut suspecter les mêmes conséquences concernant les attaques cérébrales. David Bême 1 - JAMA. 2001;285:2729-2735 | ||
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