Emprisonnée dans la logique pharmaceutique : « une maladie = un médicament », il y a longtemps que la médecine conventionnelle et conventionnée a perdu de vue la simplicité de l’essentiel.
Formatée par l’appétit illimité de rentabilité de ses maitres à penser de l’industrie pharmaceutique, la médecine officielle se devait d'éradiquer à tout prix le principe du jeûne, reléguant au statut de dangereux promoteurs des dérives sectaires les médecins qui ont osé s’aventurer dans cette voie.
Pourtant le corps médical cache, avec de plus en plus de difficulté, son incapacité à résoudre réellement les grandes maladies du siècle au-delà de leurs aspects symptomatiques – nous parlons bien sûr du diabète, du cancer, de l’artériosclérose, de l’obésité, de l’hypertension, qui sont en croissance constante, et qui - faisant l’objet de traitements substitutifs à vie - sont, il faut le dire, une manne pharaonique de profits.
Des sommités scientifiques commencent néanmoins à essayer de sortir de l’impasse en revenant sur des thèmes de logique populaire qui ont traversé l’histoire, même si la science officielle n’y trouve aucune explication satisfaisante – en particulier le jeûne. D’ailleurs le jeûne préventif (carême, ramadan, etc.) n’a-t-il pas été institué par les religions depuis des siècles pour obliger leurs ouailles à une discipline minimum pour l’entretien de leur santé ?
Or, depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent discrètement la piste du jeûne. Réputé pour sa source d’eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est ainsi connu en Russie pour son centre de jeûne, créé en 1995. Des patients atteints d’asthme, de diabète, de rhumatismes, d’allergies…, étant bien encadrés, n’ingurgitent rien à part de l’eau durant 12 jours en moyenne, la cure se prolongeant parfois 3 semaines.
Après la douloureuse crise d’acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures.Cette cure, en outre remboursée en Russie, s’appuie sur 40 ans d’études scientifiques démarrées sous l’ère soviétique, et malheureusement jamais traduites.
Mais qu’importe que la science redécouvre si tardivement l’eau chaude, les nombreux adeptes du jeûne aussi bien préventif que curatif, n’ont pas attendu après les homologations du « scientifiquement prouvé » pour se soigner.
Tous les peuples primitifs l’ont pratiqué. Puis, il a fallu les religions pour modérer le manque de sagesse populaire en créant par exemple le Carême, le Ramadan, et autres…. Maintenant, nos religions chrétiennes deviennent permissives afin de ne pas perdre trop de clients…. et beaucoup de musulmans magent exagérément le soir venu. La sagesse d’antan est noyée par l’incitation permanente des médias à consommer et consommer encore pour mieux se sécuriser. Voilà pourquoi le sujet du jeûne fait peur à beaucoup de personnes en raison de toutes les fausses idées assénées depuis notre enfance.
Remarquez que tous les animaux jeûnent dès qu’ils ont un problème de santé, les enfants ont tendance à faire de même – mais les mères paniquent souvent avec cela, car elles associent les deux pôles nourriture-santé, d’où « ne pas manger = danger ».
Par ailleurs, ceux qui ont peur du jeûne prétextent souvent le risque de carence. Il faut rappeler les expériences qui ont été effectuées par le Dr Marchesseau avec des personnes carencées en magnésium, en calcium, en phosphore, en zinc, en vitamines A, B, C, etc. : au bout de 5 à 6 jours de jeûne hydrique complet, toutes les carences avaient disparu.
Çà, ce n’est pas de la théorie !
Çà, ce n’est pas de la théorie !
Le jeûne, un nettoyage de la cave au grenier
Dans la naturopathie, qui a été initialisée par l’illustre Dr Pierre Valentin Marchesseau (que j’ai bien connu), le principe de base est que l’encrassement organique est la source de toutes nos misères.
La suralimentation et la malbouffe avec tous les additifs chimiques bloquent divers métabolismes rendant l’organisme incapable d’assimiler certains éléments de base indispensables ; ce qui fait que plus on est intoxiqué, plus on est carencé !
De plus, il est remarquable que plus on est intoxiqué, plus il est difficile de s’arrêter de manger. J’ai déjà expliqué pourquoi avec le binôme ASSIMILATION / ELIMINATION. Une faim réelle doit pouvoir s’oublier et se dépasser facilement lorsque l’on est occupé.
L’énergie vitale doit subsister et l’on doit avoir les idées toujours claires. Toute fringale est le critère d’un encrassement général, d’un encombrement hépatique et d’une inflammation gastro-intestinale. Dans une fringale, on a envie de se ruer sur les aliments sans distinction. On n’a plus de jambes. On tombe en hypoglycémie : manger est une obsession. Certains se lèvent la nuit pour cela. La seule façon de sortir de ce piège est le sevrage brutal – comme pour la drogue. Pour calmer l’estomac, boire de l’eau chaude légèrement salée. Plus on attend, plus les dégradations sont importantes. L’astuce est évidemment de jeûner dès l’apparition des symptômes de fringale – c’est ce que personnellement j’ai toujours fait.
S’arrêter de manger pendant 24 ou 36 heures n’est pas un vrai jeûne mais juste un repos organique. Limitez-vous à cela en première expérience. En récompense, l’on se sent ensuite léger, le ventre libre, les idées claires et un moral très optimiste. Un jeûne de 24 heures devient vite une partie de plaisir. Ensuite il faut savoir que deux sortes de jeûne peuvent être envisagées selon nos réserves. Autant un type carbo-sulfurique, tonique, musclé ou enrobé peut envisager un jeûne long (8 à 15 jours), autant je ne le conseille pas pour un type phosphorique, maigre et hypotonique, donc sans réserve – celui là ne doit pas dépasser 3 jours.
La pratique du jeûne hydrique
Le principe du jeûne hydrique est de juste boire de l’eau froide quand on a soif et de l’eau chaude légèrement salée lorsqu’on a faim. Pour nettoyer le corps plus en profondeur, il faut jeûner trois jours minimum... ou plus si l’on a suffisamment de réserves.
1 – Programmer mentalement le jeûne la veille - ceci est indispensable pour préparer l’organisme, sinon on ne tient pas une journée. Pendant cette journée de préparation, il convient de manger léger et même de se purger. Cela évite des coliques et des maux de tête par réinjection de toxines intestinales.
2 − Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L’élimination demande de l’énergie comme tous travaux de réfection ou de nettoyage. Donc ne pas pratiquer des activités trop violentes pendant ce temps, quoique bouger soit nécessaire.
3 − L’eau chaude un peu salée calme l’estomac comme de la soupe dans laquelle on aurait oublié de mettre des légumes. Il faut avoir essayé pour se rendre compte que cela n’est pas mauvais du tout. En cas de troubles importants d’hypoglycémie (souvent vers 19 heures le premier jour), incorporer une cuillère à café de miel dans de l’eau chaude.
4 − Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs corporelles, une haleine de phoque, diverses sécrétions d’élimination, divers troubles de résolution, des douleurs articulaires.... Ne pas s’inquiéter, c’est le ménage ! Accompagner ces manifestations salutaires d’épuration, par des respirations profondes au grand air, de la marche, de bains chauds, des huiles essentielles si l’on aime, et des pauses méditatives générant des imageries mentales de nettoyage interne puissant.
5 – La sortie d’un jeûne est une phase un peu délicate – Redémarrer le premier jour en douceur par des fruits et des plats légers de crudités, et il est conseillé de se purger à nouveau pour bien évacuer les éliminations.
Plus un jeûne est long et plus les phases entrée et sortie doivent être importantes.
2 − Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L’élimination demande de l’énergie comme tous travaux de réfection ou de nettoyage. Donc ne pas pratiquer des activités trop violentes pendant ce temps, quoique bouger soit nécessaire.
3 − L’eau chaude un peu salée calme l’estomac comme de la soupe dans laquelle on aurait oublié de mettre des légumes. Il faut avoir essayé pour se rendre compte que cela n’est pas mauvais du tout. En cas de troubles importants d’hypoglycémie (souvent vers 19 heures le premier jour), incorporer une cuillère à café de miel dans de l’eau chaude.
4 − Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs corporelles, une haleine de phoque, diverses sécrétions d’élimination, divers troubles de résolution, des douleurs articulaires.... Ne pas s’inquiéter, c’est le ménage ! Accompagner ces manifestations salutaires d’épuration, par des respirations profondes au grand air, de la marche, de bains chauds, des huiles essentielles si l’on aime, et des pauses méditatives générant des imageries mentales de nettoyage interne puissant.
5 – La sortie d’un jeûne est une phase un peu délicate – Redémarrer le premier jour en douceur par des fruits et des plats légers de crudités, et il est conseillé de se purger à nouveau pour bien évacuer les éliminations.
Plus un jeûne est long et plus les phases entrée et sortie doivent être importantes.
Les effets du jeûne hydrique
Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il lave les intestins, le foie, les reins, la lymphe, le cerveau, purifie le sang, et surtout dissout tous les cristaux (uriques en particulier). Cette dissolution peut engendrer momentanément une aggravation des douleurs articulaires, rhumatismales, des crises de goutte, etc.
Il est possible d’augmenter encore l’efficacité de la cure en lui associant de boire 1,5 l d’eau distillée par jour (vendue en pharmacie version non injectable), en particulier dans tous les cas d’exostoses (becs ce perroquet et calcifications diverses) – c’est sans danger à condition de ne pas dépasser une semaine d’utilisation. La méthode est très efficace. Elle est utilisée depuis un demi- siècle et a été initiée par le Dr Marchesseau.
NOTA : En cas de fièvre, tout aliment devient un poison dans le corps. Seuls, les bouillons de légumes restent valables. Tous les anciens médecins et nos grand-mères savaient cela….
Le jeûne sec
Alors que le jeûne humide éradique par dissolution les cristaux organiques, le jeûne sec évacue les déchets colloïdaux qui encombrent la lymphe – les fameuses humeurs d’Hippocrate que la médecine actuelle a oubliées. Ces encombrements deviennent des bouillons de culture qui engendrent des foyers inflammatoires permanents suintants sous diverses formes (sinusites, bronchites grasses, ulcères variqueux, fistules, eczémas suintants, etc.). Là, on ne boit pas ET on ne mange pas. Cela ferait sauter d’horreur tout médecin bien formaté par la Fac, mais là encore nous disposons d’un demi-siècle d’expérience (toujours d’origine Marchesseau). Bien sûr le temps est plus limité mais de nombreuses personnes ont tenu jusqu’à 8 jours sans boire. Je ne le conseille pas mais jusque 2 à 3 jours restent très raisonnables.
NOTA : Le jeûne sec est la thérapie de base pour mettre les reins au repos dans le cas de néphrite aiguë.
NOTA : Le jeûne sec est la thérapie de base pour mettre les reins au repos dans le cas de néphrite aiguë.
Il faut savoir que le jeûne sec doit impérativement être précédé et suivi d’au moins un jour de jeûne humide.
Donc si nous faisons nos comptes pour le jeûne sec le plus court, nous aurons :
1 jour de préparation – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de jeûne sec – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de sortie de jeûne = 5 jours d’aventure. Là c’est le super grand ménage qui dégorge toutes les saletés, avec un vrai coup de jeune (sans l’accent) à la sortie. Il convient éventuellement d’aider le foie et les reins si c’est nécessaire avec de l’homéopathie par exemple.
1 jour de préparation – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de jeûne sec – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de sortie de jeûne = 5 jours d’aventure. Là c’est le super grand ménage qui dégorge toutes les saletés, avec un vrai coup de jeune (sans l’accent) à la sortie. Il convient éventuellement d’aider le foie et les reins si c’est nécessaire avec de l’homéopathie par exemple.
Conclusion
On peut opter pour des petits jeûnes itératifs tranquilles à la maison, chaque fois que le besoin s’en fait sentir ou à titre d’entretien.
Pour le grand jeu, il est possible aussi de l’effectuer chez soi, ou bien d’aller dans un centre spécialisé avec suivi médical – mais là ce n’est pas gratuit…. c’est vous qui voyez…..
Pour les adresses, je crois que vous avez Internet, avec Google…. ?
Pour le grand jeu, il est possible aussi de l’effectuer chez soi, ou bien d’aller dans un centre spécialisé avec suivi médical – mais là ce n’est pas gratuit…. c’est vous qui voyez…..
Pour les adresses, je crois que vous avez Internet, avec Google…. ?
Michel Dogna