Tout dans la vie est une question d'équilibre d'où la nécessité de garder un esprit sain dans un corps sain.

Discipline-Volonté-Persévérance

Everything in life is a matter of balance therefore one needs to keep a healthy mind in a healthy body.

Discipline-Will-Perseverance.

E. do REGO

Friday, January 31, 2014

LA MÉDECINE FRANÇAISE DÉCOUVRE LE JEÛNE


Emprisonnée dans la logique pharmaceutique : « une maladie = un médicament », il y a longtemps que la médecine conventionnelle et conventionnée a perdu de vue la simplicité de l’essentiel.
Formatée par l’appétit illimité de rentabilité de ses maitres à penser de l’industrie pharmaceutique, la médecine officielle se devait d'éradiquer à tout prix le principe du jeûne, reléguant au statut de dangereux promoteurs des dérives sectaires les médecins qui ont osé s’aventurer dans cette voie.
Pourtant le corps médical cache, avec de plus en plus de difficulté, son incapacité à résoudre réellement les grandes maladies du siècle au-delà de leurs aspects symptomatiques – nous parlons bien sûr du diabète, du cancer, de l’artériosclérose, de l’obésité, de l’hypertension, qui sont en croissance constante, et qui - faisant l’objet de traitements substitutifs à vie - sont, il faut le dire, une manne pharaonique de profits.
Des sommités scientifiques commencent néanmoins à essayer de sortir de l’impasse en revenant sur des thèmes de logique populaire qui ont traversé l’histoire, même si la science officielle n’y trouve aucune explication satisfaisante – en particulier le jeûne. D’ailleurs le jeûne préventif (carême, ramadan, etc.) n’a-t-il pas été institué par les religions depuis des siècles pour obliger leurs ouailles à une discipline minimum pour l’entretien de leur santé ?
Or, depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent discrètement la piste du jeûne. Réputé pour sa source d’eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est ainsi connu en Russie pour son centre de jeûne, créé en 1995. Des patients atteints d’asthme, de diabète, de rhumatismes, d’allergies…, étant bien encadrés, n’ingurgitent rien à part de l’eau durant 12 jours en moyenne, la cure se prolongeant parfois 3 semaines.
Après la douloureuse crise d’acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures.Cette cure, en outre remboursée en Russie, s’appuie sur 40 ans d’études scientifiques démarrées sous l’ère soviétique, et malheureusement jamais traduites.
Mais qu’importe que la science redécouvre si tardivement l’eau chaude, les nombreux adeptes du jeûne aussi bien préventif que curatif, n’ont pas attendu après les homologations du « scientifiquement prouvé » pour se soigner.
Tous les peuples primitifs l’ont pratiqué. Puis, il a fallu les religions pour modérer le manque de sagesse populaire en créant par exemple le Carême, le Ramadan, et autres…. Maintenant, nos religions chrétiennes deviennent permissives afin de ne pas perdre trop de clients…. et beaucoup de musulmans magent exagérément le soir venu. La sagesse d’antan est noyée par l’incitation permanente des médias à consommer et consommer encore pour mieux se sécuriser. Voilà pourquoi le sujet du jeûne fait peur à beaucoup de personnes en raison de toutes les fausses idées assénées depuis notre enfance.
Remarquez que tous les animaux jeûnent dès qu’ils ont un problème de santé, les enfants ont tendance à faire de même – mais les mères paniquent souvent avec cela, car elles associent les deux pôles nourriture-santé, d’où « ne pas manger = danger ».
Par ailleurs, ceux qui ont peur du jeûne prétextent souvent le risque de carence. Il faut rappeler les expériences qui ont été effectuées par le Dr Marchesseau avec des personnes carencées en magnésium, en calcium, en phosphore, en zinc, en vitamines A, B, C, etc. : au bout de 5 à 6 jours de jeûne hydrique complet, toutes les carences avaient disparu.
Çà, ce n’est pas de la théorie !

Le jeûne, un nettoyage de la cave au grenier

Dans la naturopathie, qui a été initialisée par l’illustre Dr Pierre Valentin Marchesseau (que j’ai bien connu), le principe de base est que l’encrassement organique est la source de toutes nos misères.
La suralimentation et la malbouffe avec tous les additifs chimiques bloquent divers métabolismes rendant l’organisme incapable d’assimiler certains éléments de base indispensables ; ce qui fait que plus on est intoxiqué, plus on est carencé !
De plus, il est remarquable que plus on est intoxiqué, plus il est difficile de s’arrêter de manger. J’ai déjà expliqué pourquoi avec le binôme ASSIMILATION / ELIMINATION. Une faim réelle doit pouvoir s’oublier et se dépasser facilement lorsque l’on est occupé.
L’énergie vitale doit subsister et l’on doit avoir les idées toujours claires. Toute fringale est le critère d’un encrassement général, d’un encombrement hépatique et d’une inflammation gastro-intestinale. Dans une fringale, on a envie de se ruer sur les aliments sans distinction. On n’a plus de jambes. On tombe en hypoglycémie : manger est une obsession. Certains se lèvent la nuit pour cela. La seule façon de sortir de ce piège est le sevrage brutal – comme pour la drogue. Pour calmer l’estomac, boire de l’eau chaude légèrement salée. Plus on attend, plus les dégradations sont importantes. L’astuce est évidemment de jeûner dès l’apparition des symptômes de fringale – c’est ce que personnellement j’ai toujours fait.
S’arrêter de manger pendant 24 ou 36 heures n’est pas un vrai jeûne mais juste un repos organique. Limitez-vous à cela en première expérience. En récompense, l’on se sent ensuite léger, le ventre libre, les idées claires et un moral très optimiste. Un jeûne de 24 heures devient vite une partie de plaisir. Ensuite il faut savoir que deux sortes de jeûne peuvent être envisagées selon nos réserves. Autant un type carbo-sulfurique, tonique, musclé ou enrobé peut envisager un jeûne long (8 à 15 jours), autant je ne le conseille pas pour un type phosphorique, maigre et hypotonique, donc sans réserve – celui là ne doit pas dépasser 3 jours.

La pratique du jeûne hydrique

Le principe du jeûne hydrique est de juste boire de l’eau froide quand on a soif et de l’eau chaude légèrement salée lorsqu’on a faim. Pour nettoyer le corps plus en profondeur, il faut jeûner trois jours minimum... ou plus si l’on a suffisamment de réserves.
1 – Programmer mentalement le jeûne la veille - ceci est indispensable pour préparer l’organisme, sinon on ne tient pas une journée. Pendant cette journée de préparation, il convient de manger léger et même de se purger. Cela évite des coliques et des maux de tête par réinjection de toxines intestinales.
2 − Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L’élimination demande de l’énergie comme tous travaux de réfection ou de nettoyage. Donc ne pas pratiquer des activités trop violentes pendant ce temps, quoique bouger soit nécessaire.
3 − L’eau chaude un peu salée calme l’estomac comme de la soupe dans laquelle on aurait oublié de mettre des légumes. Il faut avoir essayé pour se rendre compte que cela n’est pas mauvais du tout. En cas de troubles importants d’hypoglycémie (souvent vers 19 heures le premier jour), incorporer une cuillère à café de miel dans de l’eau chaude.
4 − Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs corporelles, une haleine de phoque, diverses sécrétions d’élimination, divers troubles de résolution, des douleurs articulaires.... Ne pas s’inquiéter, c’est le ménage ! Accompagner ces manifestations salutaires d’épuration, par des respirations profondes au grand air, de la marche, de bains chauds, des huiles essentielles si l’on aime, et des pauses méditatives générant des imageries mentales de nettoyage interne puissant.
5 – La sortie d’un jeûne est une phase un peu délicate – Redémarrer le premier jour en douceur par des fruits et des plats légers de crudités, et il est conseillé de se purger à nouveau pour bien évacuer les éliminations.
Plus un jeûne est long et plus les phases entrée et sortie doivent être importantes.

Les effets du jeûne hydrique

Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il lave les intestins, le foie, les reins, la lymphe, le cerveau, purifie le sang, et surtout dissout tous les cristaux (uriques en particulier). Cette dissolution peut engendrer momentanément une aggravation des douleurs articulaires, rhumatismales, des crises de goutte, etc.
Il est possible d’augmenter encore l’efficacité de la cure en lui associant de boire 1,5 l d’eau distillée par jour (vendue en pharmacie version non injectable), en particulier dans tous les cas d’exostoses (becs ce perroquet et calcifications diverses) – c’est sans danger à condition de ne pas dépasser une semaine d’utilisation. La méthode est très efficace. Elle est utilisée depuis un demi- siècle et a été initiée par le Dr Marchesseau.
NOTA : En cas de fièvre, tout aliment devient un poison dans le corps. Seuls, les bouillons de légumes restent valables. Tous les anciens médecins et nos grand-mères savaient cela….

Le jeûne sec

Alors que le jeûne humide éradique par dissolution les cristaux organiques, le jeûne sec évacue les déchets colloïdaux qui encombrent la lymphe – les fameuses humeurs d’Hippocrate que la médecine actuelle a oubliées. Ces encombrements deviennent des bouillons de culture qui engendrent des foyers inflammatoires permanents suintants sous diverses formes (sinusites, bronchites grasses, ulcères variqueux, fistules, eczémas suintants, etc.). Là, on ne boit pas ET on ne mange pasCela ferait sauter d’horreur tout médecin bien formaté par la Fac, mais là encore nous disposons d’un demi-siècle d’expérience (toujours d’origine Marchesseau). Bien sûr le temps est plus limité mais de nombreuses personnes ont tenu jusqu’à 8 jours sans boire. Je ne le conseille pas mais jusque 2 à 3 jours restent très raisonnables.
NOTA : Le jeûne sec est la thérapie de base pour mettre les reins au repos dans le cas de néphrite aiguë.
Il faut savoir que le jeûne sec doit impérativement être précédé et suivi d’au moins un jour de jeûne humide.
Donc si nous faisons nos comptes pour le jeûne sec le plus court, nous aurons :
1 jour de préparation – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de jeûne sec – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de sortie de jeûne = 5 jours d’aventure. Là c’est le super grand ménage qui dégorge toutes les saletés, avec un vrai coup de jeune (sans l’accent) à la sortie. Il convient éventuellement d’aider le foie et les reins si c’est nécessaire avec de l’homéopathie par exemple.

Conclusion

On peut opter pour des petits jeûnes itératifs tranquilles à la maison, chaque fois que le besoin s’en fait sentir ou à titre d’entretien.
Pour le grand jeu, il est possible aussi de l’effectuer chez soi, ou bien d’aller dans un centre spécialisé avec suivi médical – mais là ce n’est pas gratuit…. c’est vous qui voyez…..
Pour les adresses, je crois que vous avez Internet, avec Google…. ?

Michel Dogna

How to Save Yourself from Medical Bills that can Bankrupt Families

http://whnt.com/2014/01/13/how-to-save-yourself-from-medical-bills-that-can-bankrupt-families/#ooid=V0Z2N3ajqbJd-EHmnIZ6lZGzQJrHgFkD





HUNTSVILLE, Ala. (WHNT) -  WHNT NEWS 19 is taking action to help you keep your sanity when it comes to unexpected bills–medical bills, to be specific.
Since you never know when you may be injured or sick and need medical treatment, we searched out some tricks to help you avoid the kind of costs that can bankrupt a family.
The Affordable Care Act is aimed at making healthcare affordable for everyone, but it’s better to avoid the costs altogether, if possible.  Here’s how:
Keep the physical and financial pain manageable, the Consumer Health Alliance put out a list of things you can do to minimize those costs.
Consider joining the 45 million people in the US who are members of a discount health plan.
It can supplement your insurance and save you money on out-of-pocket health costs and things not covered by insurance.  The agreement is you pay a monthly fee and can save up to 60 percent at in-network providers.
Next, you can check out what things “should cost” by using the Healthcare Blue Book.
The website compares medication prices at local pharmacies and searches for prescription generics, manufacturer discounts and pharmacy coupons.   Similarly, the websitewww.goodrx.com has a smartphone app which pulls up prices of various drugs at nearby pharmacies for you to compare.
Most important, check your bills very closely.
Medical Billing Advocates of America say eight out of ten medical bills contain billing errors.
You can seek out professional help if you get confused when trying to decipher such a bill.
For example, MedicalBillRehab.com is a service you can hire to help.  Their website spells out how the billing is done, why some bills are so high, as well as the most common billing errors and how to fix and, if necessary, fight them.  If you retain them, they don’t charge anything if and until they get money back for you.
Finally, experts advise avoiding the emergency room if at all possible.
The Washington Post cited a study funded by the National Institutes of Health which reports the average emergency room visit now costs 40 percent more than a month’s rent.
If possible, experts advise going to an urgent care center or your primary care doctor.
And chat with your pharmacist.  You might ask for a ‘pill review’ to see if there are any duplications or recommendations for cheaper generic medications.
Also, click here for an article that names three top smartphone apps that provide free medical advice.  You can chat and text back and forth with a medical professional and ask them any question.

Tuesday, January 28, 2014

Les cellules du cancer s'alimentent de…



Imaginez que vous puissiez, en arrêtant de consommer certains aliments, réduire vos cellules cancéreuses à la famine... 

Votre tumeur en pleine croissance, serait brutalement stoppée. Privée de nourriture, elle se mettrait à dépérir, rétrécir, puis disparaître. 

Selon certains chercheurs, ce rêve peut dans certains cas devenir une réalité. Car voici de quoi les cellules cancéreuses ont besoin pour vivre :

Les cellules peuvent fonctionner avec deux carburants différents

Les cellules ont deux carburants à leur disposition : le glucose et les acides gras. 

Les cellules doivent brûler ces carburants pour les transformer en énergie cellulaire (ATP, ou adénosine triphosphate). 

Elles ont pour cela besoin d'oxygène, apporté par la respiration et par le sang. 

A l'intérieur de la cellule, le carburant et l'oxygène sont brûlés au sein des mitochondries, de mini-usines électriques à l'intérieur des cellules, pour produire l'énergie cellulaire. 

Les mitochondries peuvent fonctionner soit avec de l'oxygène et du glucose, soit avec de l'oxygène et des acides gras. 

Quand l'oxygène vient à manquer

Mais les mitochondries n'ont pas toujours assez d'oxygène à disposition. Par exemple, quand vous courrez très vite et que vous êtes essoufflé, vos cellules manquent d'oxygène. 

Heureusement, vous pouvez continuer malgré tout à courir parce que vos cellules sont aussi capables de produire de l'énergie sans oxygène : par fermentation. 

La fermentation permet aux cellules de fonctionner en l'absence d'oxygène. Toutefois, la fermentation ne marche qu'avec le glucose, pas avec les acides gras. 

Les cellules cancéreuses accros au glucose

Les cellules cancéreuses, qui sont très agressives, qui se reproduisent rapidement, et qui sont très nombreuses au même endroit, utilisent prioritairement la fermentation pour fonctionner. 

La fermentation n'étant pas possible avec les acides gras, cela veut dire que les cellules cancéreuses ont un énorme besoin de glucose. 

Elles ont besoin de 20 fois plus de glucose qu’une cellule saine. A tel point que le scanner PET peut servir à voir le cancer dans l’organisme, uniquement en regardant les cellules qui consomment le plus de glucose. 

Les cellules cancéreuses sont dépendantes au glucose. La seule chose qui les intéresse, c’est de trouver du glucose à tout prix, comme un toxicomane ; et comme celui-ci, elles ne tiennent plus compte de leur environnement. 

Si elles n'ont que des acides gras à disposition, elles se retrouvent en famine. La production d'énergie cellulaire baisse. Les cellules cancéreuses perdent de leur agressivité et de leur capacité à se multiplier. 

Ce n'est pas le cas des autres cellules du corps (cerveau, cœur et autres muscles) qui, elles, peuvent vivre uniquement grâce aux acides gras, car leur comportement est moins frénétique. 

Cancer en cascade

Le glucose est donc le carburant des cellules cancéreuses. Mais manger beaucoup de sucre accroît votre risque de cancer par d'autres voies : 

  • la fermentation du glucose par les cellules produit de l'acide lactique qui provoque une acidification des tissus cancéreux, qui favorise encore la croissance de la tumeur ;
  • plus vous mangez de sucre, plus votre taux de sucre sanguin monte et plus votre pancréas fabrique d'insuline. Or, l'insuline stimule la production d’une molécule appelée Insulin-like growth factor-1 (IGF), une puissante hormone responsable de la prolifération des cellules saines mais aussi cancéreuses.
C'est ce qui a amené des chercheurs à proposer un régime sans aucun glucide, appelé régime cétogène, pour aider les patients cancéreux. 

Le régime sans glucides contre le cancer

En 2007, le Dr Melanie Schmidt et le biologiste Ulrike Kämmerer, à l'hôpital de Wüzburg, en Allemagne, ont mené une étude clinique avec des patients malades du cancer. Ils leur ont fait suivre un régime très pauvre en glucides, riche en graisses et riche en protéines, appelé régime cétogène. Pas de sucres, pas de céréales, pas de gâteaux, pas de pâtes, pas de riz, pas de pommes de terre, très peu de fruits, uniquement de la viande grasse, des poissons gras, des œufs entiers, des noix, de l’huile d’olive, de l’huile de lin et quelques légumes. 

Ce n'était pas une nouveauté d'ailleurs. Déjà, en 1924, le Dr Otto H. Warburg (Prix Nobel en 1931) avait publié ses observations sur les tumeurs : « Une alimentation riche en glucides a un profond effet stimulant de la croissance des cellules cancéreuses. » 

Les deux chercheurs de Würzburg se sont cependant heurtés à un écueil : l'hôpital ne les a autorisés à tester le régime cétogène que sur les patients ayant épuisé toutes les thérapies conventionnelles contre le cancer : chirurgie, radiations, chimiothérapie, et même les thérapies alternatives comme l'hyperthermie et l'autohémothérapie (sang veineux réinjecté par voie musculaire). 

Cela signifie que les patients étaient en très mauvaise santé. Ils souffraient de cancer des ovaires, du sein, des glandes parotides, des os, du pancréas, de la thyroïde, de l’œsophage et de tumeurs du système nerveux agressives, résistant aux traitements classiques. Deux d'entre eux sont morts en moins d’un mois après le début de l'étude, un autre a abandonné parce qu'il trouvait trop pénible de se priver de boissons sucrées et de céréales et six autres ont arrêté pour des raisons personnelles. Deux autres patients ont quitté prématurément l’étude en raison d’une brusque aggravation de leur état de santé. 

Toutefois, pour cinq patients qui ont respecté le régime sans glucides pendant trois mois, les résultats se sont révélés positifs. Les patients sont restés en vie, leur condition physique s'est stabilisée ou s'est améliorée, leur tumeur a arrêté de grossir et la maladie s’est stabilisée. 

L’efficacité du régime cétogène réside dans le suivi rigoureux d’une alimentation la plus pauvre possible en glucides. Lorsque les glucides viennent à manquer, le corps produit des corps cétoniques dérivés des graisses qui peuvent fournir de l’énergie au corps et au cerveau mais qui est peu utilisable par les cellules cancéreuses. Or, dans l’étude des chercheurs de Würzburg, seuls deux patients sont parvenus à réduire suffisamment leur consommation de glucides alimentaires pour produire beaucoup de corps cétoniques. Ces résultats préliminaires sont donc tout à fait remarquables et les chercheurs y voient déjà une solution alternative pour le traitement du cancer, sans attendre le stade terminal de la maladie [1]. (la suite ci-dessous) 



Deux enfants aidés par le régime cétogène

La première expérience humaine menée sur le régime cétogène dans le traitement du cancer fut menée en 1995 par l'oncologue (médecin spécialiste des cancers) Linda Nebeling, sur deux enfants atteints de tumeur au cerveau. Linda Nebeling est actuellement à l'Institut National du Cancer aux Etats-Unis. 

Les deux enfants réagirent de façon positive et la progression de la maladie fut totalement stoppée chez l'un d'entre eux qui était toujours vivant 10 ans plus tard, en continuant à suivre le régime cétogène. 

Il est évidemment impossible de tirer des conclusions générales d'une si petite expérience. Toutefois, le régime cétogène intéresse aujourd'hui de nombreuses équipes médicales à travers le monde. 

Le Dr Thomas Graeber, un professeur de pharmacologie moléculaire et médicale, a publié avec ses collègues en 2012 une étude qui montre que la privation de glucose active une boucle d'amplification métabolique et de signalisation conduisant à la mort des cellules cancéreuses [2].

Des études publiées cet été 2013 dans la revue Plos One indiquent que les souris cancéreuses soumises au régime cétogène présentent une amélioration de leur survie par rapport à un groupe témoin, non soumis à ce régime. 

Combiné à un traitement par oxygène hyperbare qui consiste à saturer les cellules cancéreuses d'oxygène, la survie des animaux était augmentée de 78 % [3].

Ces résultats ouvrent évidemment d'importants espoirs pour les malades. 

Mises en garde indispensable

Mais attention, le régime cétogène cause certains problèmes, si bien qu'il est fortement déconseillé de le suivre sans surveillance médicale. Il peut provoquer une très forte fatigue, le corps ayant besoin de s’habituer à ce nouveau fonctionnement sans réserves de sucres. Le régime cétogène présente aussi un déficit de :

  • fibres : cela provoque de la constipation ou paradoxalement de la diarrhée, qu'il est possible de soulager avec la prise de compléments alimentaires de fibres comme le psyllium ou la pectine ;
  • potassium : l'essentiel de notre potassium nous vient des fruits et légumes, sources de glucides. Il faut donc prendre un complément de potassium ou privilégier des légumes pauvres en glucides (chou vert, asperges, aubergines, concombres, brocolis, céleri, laitue, poireaux, cresson) et les avocats.
Surtout, le régime cétogène ne doit surtout pas être entrepris en cas de :

  • insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque, ainsi qu’infarctus récent,
  • diabète insulinodépendant, et non-insulinodépendant en absence d’un encadrement médical,
  • grossesse – allaitement,
  • pour toute personne au-delà de 4 semaines, sans suivi médical,
  • période de croissance (enfant, adolescent),
  • durant un traitement diurétique ou corticoïde en absence d’un encadrement médical,
  • en cas de troubles du comportement alimentaire,
  • suite à une intervention chirurgicale,
  • en cas de maladie du métabolisme des acides gras (porphyrie, déficit en pyruvate carboxylase et autres maladies génétiques rares).

Limiter votre risque de cancer


Sans aller jusqu’au régime cétogène, une alimentation pauvre en glucides est bénéfique aussi bien en prévention du cancer que pour améliorer son traitement. Pour limiter votre risque de nourrir une tumeur affamée de glucose :
  • réduisez votre consommation de nourriture transformée, industrielle, comme les plats préparés, les farines raffinées (blanches) et les aliments fabriqués avec (pain de mie, baguette blanche, viennoiserie, pâtes blanches) ainsi que les boissons sucrées et les jus ;
  • mangez des céréales en quantités adaptées à votre activité physique : vous pouvez vous en passer si vous ne faites pas de sport ;
  • recherchez la couleur dans votre assiette : légumes et fruits colorés sont riches en antioxydants qui diminuent l'inflammation (myrtilles, raisin rouge, tomates, légumes verts). Il y a bien sûr plusieurs exceptions importantes comme le chou-fleur, le raifort et les asperges qui, bien que blancs, sont excellents pour la santé ;
  • évitez autant que possible les grillades et fritures ;
  • privilégiez les produits gras de bonne qualité : petits poissons gras, noix de toutes sortes, huile d'olive extra-vierge, huile de colza, avocats, œufs bios enrichis en oméga-3 si possible ;
  • évitez les produits gras industriels : vinaigrettes, mayonnaises toutes faites, et bien sûr tous les biscuits apéritifs grillés et salés ;
  • adaptez votre mode de vie pour réduire les causes de stress : changez de métier, de lieu d'habitation, d'activités si celles-ci ne vous permettent pas d'être raisonnablement détendu dans votre vie ;
  • limitez l'usage de produits toxiques dans votre intérieur : produits ménagers, vernis, colles, plastiques ;
  • buvez un ou deux verres de bon vin par jour, si possible rouge.
A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

The magic of Manuka honey


by Sandeep Godiyal 

(NaturalNews) Honey has the ability to reduce the risk of infection and improve healing naturally. However certain kinds of honey will go further to prevent infections. Multiple studies have proven and suggested that the natural chemicals in Manuka honey contains antibacterial and antioxidant components. Similar to antibiotic ointment, Manuka honey promotes healing and reduces the risk of infection. Many substances that reduce the risk of certain infections can't block the larger scale infections, like MRSA.

Manuka honey can help reduce the risk of these infections by dissolving the proteins that allow the infection to grow, preventing the bacteria from being able to reproduce. It has been tested to reduce infections in over 80 different kinds of bacteria and can be applied to and used to clean wounds. Next time you reach for the antibiotic ointment or other agents that claim to reduce infections, consider keeping some Manuka honey with your first aid kit.


Elements of Manuka honey

What gives the Manuka Honey the ability to heal and prevent infections? It's not just one component; it's a mixture of several different components.

Glucose oxidase, found in Manuka honey, is the chemical that allows hydrogen peroxide to form in a natural environment. Hydrogen peroxide has antibacterial agents in it that help fight infections and promote healing. In fact, all honey contains glucose oxidase, however in Manuka Honey the levels of this substance are elevated.

The next component in Manuka honey is methylglyoxal also known as MG. Similar to glucose oxidase, methylglyoxal occurs in honey naturally, but exists in Manuka honey in a higher concentration. Methyglyoxal has the ability to help prevent certain infections including but not limited to: Strep, E. Coli, MRSA and many other potentially dangerous infections.

Sugar is another important element in fighting against infections, and in honey the amount of sugar is extremely high. In high levels of sugar, bacteria can't reproduce. When the sugar and water combine in the honey, it prevents the bacteria from growing.

With that being said, Manuka honey works best when it's combined with antibiotics by making these antibiotics more effective.


Conclusion

In conclusion all kinds of honey contain antibacterial components, however these components are elevated in Manuka honey. Manuka Honey contains an element responsible for producing hydrogen peroxide, and is an all-natural substance - so you won't have to worry about the extra chemicals that are in the manufactured products. This honey has the ability to reduce the risk of certain infections that are otherwise life-threatening. The fact that this substance can treat large scale infections makes Manuka honey one of a kind.

Sources for this article include:

http://www.zest.co.uk

http://www.telegraph.co.uk

http://science.naturalnews.com/honey.html

Lemon: The quintessential cancer destroyer and all-around health tonic


by Carolanne Wright 

(NaturalNews) After the excesses of the holiday season, the unassuming lemon can offer much needed relief for an overtaxed body. Jammed packed with nutrients, this upbeat fruit is a cost-effective way to trim down, detoxify and boost vitality. Lemons also conceal a little known health secret - that is, by enjoying the entire fruit (juice, rind, pith and seeds), we can strongly discourage cancer, bone loss, hypertension and more.


Inexpensive gateway to health

Many are familiar with the famous lemon detox diet and have reaped the benefits of the protocol, such as glowing skin, better digestion and a slimmer body. However, few are aware that lemons are also an exceptionally potent treatment for thrush, parasites and calcium stones in the urinary tract.

A study in the International Journal of Phytotherapy and Phytopharmacology found lemon juice was more effective in healing oral thrush in HIV patients than the standard remedy of gentian violet. And researchers at Bakirkoy Research and Training Hospital in Istanbul, Turkey discovered lemons are a viable alternative to potassium citrate in the treatment of urinary calcium stones. Traditionally, lemon peel oil has been used to discourage intestinal parasites, while the vitamin C-rich juice and rind help to increase bone mineral density.

What's more, Dr. Chakravarty, chief science officer and member of the Hope4Cancer executive team, notes that lemons:

Regulate blood pressure
Treat acne
Alleviate depression, stress and anxiety
Possess antibacterial and antiviral properties


Don't trash the peel

Before tossing the lemon peel once the juice has been extracted, consider this: the rind contains up to 10 times the vitamins and bioactive compounds of the juice itself. The peel also impedes tumor proliferation according to a study published in the Journal of Agricultural and Food Chemistry. Likewise, research in the journal of Nutrition and Cancer found a striking reduction of squamous cell carcinoma in those who ingested citrus peel, compared to participants who only consumed the juice. The team believes these findings are due to the concentration of d-limonene oil in citrus fruit rinds - a known inhibitor of breast, lung and colon cancers.

Sources for this article include:

http://science.naturalnews.com/pubmed/19109001.html

http://www.alive.com/articles/view/22468/parasite_protection

http://science.naturalnews.com/pubmed/18946667.html

http://home.rsamedical.com/?p=3995

http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1207/S15327914NC372_7

http://www.hope4cancer.com/information/lemons-and-cancer.html

http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/jf980999y

Thursday, January 16, 2014

Magnésium:900 millions de personnes manquent de ce nutriment essentiel


Dans les pays industrialisés, près d'une femme sur quatre et un homme sur six manquent de magnésium. Vous avez donc une chance sur cinq d'être concerné, et cela veut dire que vous avez un risque nettement plus élevé de : 

  • maladie cardio-vasculaire (infarctus, AVC, paralysie…)
  • hypertension artérielle
  • problèmes de mémoire, diminution de la capacité d'apprentissage
  • fragilités osseuses, fractures, ostéoporose
  • obésité, diabète, cholestérol élevé (des symptômes réunis sous l'appellation « syndrome métabolique »).
Et ce n'est pas étonnant. 

Indispensable dans 300 réactions chimiques vitales

Le magnésium est indispensable à plus de 300 réactions enzymatiques dans l'organisme. Sans lui, les réactions chimiques normales dans vos cellules, vos muscles, vos nerfs, ne se font plus. 

Le magnésium permet au cœur de battre régulièrement, il contribue au fonctionnement du système immunitaire (défense contre les agressions microbiennes, bactériennes et virales), il maintient la solidité des os. 

Le magnésium aide aussi à réguler le niveau de sucre sanguin, favorise une pression sanguine normale et est impliqué dans la synthèse des protéines et le métabolisme énergétique (production d'énergie pour votre corps et votre esprit). 

Une alimentation tragiquement déficitaire

Depuis des millions d'années, les hommes se sont développés sur la base d'un régime très riche en magnésium. Malheureusement, l'évolution de l'alimentation moderne a créé une situation alarmante, où les apports quotidiens sont devenus si faibles que la moitié de la population française manque de magnésium. 

De surcroît, l'alimentation habituelle dans les pays occidentaux entretient en permanence un léger état d'acidose métabolique, en raison de la prépondérance des aliments d'origine animale sur les fruits et légumes. Cette acidose métabolique accroît l'excrétion urinaire de magnésium (vous perdez votre magnésium par les urines). 

Une regrettable erreur commise par de nombreux médecins

Cerise sur le gâteau, la plupart des médecins qui détectent des carences chez leurs patients ont tendance à prescrire de simples cachets de magnésium, sans se soucier de la forme chimique particulière. 

Or, en terme de magnésium, des dizaines de formes existent, dont chacune a un effet particulier sur l'organisme. 

Certaines, même, n'ont quasiment aucun effet, mais elles sont aussi moins chères et c'est pourquoi bien des marchands de magnésium peu scrupuleux (en pharmacie ou sur Internet) les choisiront pour leurs produits. Résultat : votre cachet de magnésium entre par en haut et ressort quelques heures plus tard par en bas. 

C'est ainsi que le magnésium marin qui paraît « naturel », est en réalité largement composé d'oxyde de magnésium, une des formes les moins bien assimilées par l'organisme ! 

Les trois meilleures formes de magnésium sont le malate, le citrate et le glycérophosphate (vous trouverez de bonnes références ci-dessous). A noter que le malate de magnésium est une forme chimique qui a la particularité d'être composée d'une molécule d'acide malique à laquelle sont attachées deux molécules de magnésium. Elle constitue une excellente source de magnésium comme d'acide malique, avec une biodisponibilité élevée. L’acide malique a la particularité d’être basifiant et de protéger les reins, ce qui le rend idéal pour les personnes fragiles ou touchées par l’ostéoporose. De plus, le malate ne perturbe pas le fonctionnement du système digestif comme peuvent parfois le faire d'autres formes de magnésium. 

Une cure de six semaines à six mois permet alors de restaurer des niveaux normaux de magnésium (références en bas de ce message). 

Effet protecteur pour le cœur et les artères

La recherche suggère qu'un déficit en magnésium favoriserait l'athérosclérose [1]. Dans plusieurs modèles expérimentaux, le déficit en magnésium favorise les dyslipidémies, augmente la peroxydation des lipoprotéines et induit une réponse inflammatoire. À l'inverse, on a montré que le magnésium diminue l'inflammation, le stress oxydatif et les dysfonctionnements endothéliaux. Il aide également à réduire l'agrégation plaquettaire et, par suite, à prévenir la formation de caillots sanguins [2]. 

Récemment, des chercheurs anglais ont passé en revue la littérature médicale pour statuer sur les réels effets du magnésium sur la pression artérielle. Résultat : avec une supplémentation moyenne de 410 mg de magnésium par jour, ils ont pu constater une diminution de la pression artérielle systolique de 3 à 4 points et de 2 à 3 points pour la pression artérielle diastolique. Ils notent également que l'effet semble être dépendant de la dose utilisée : une dose plus forte amenant plus de bénéfices [3]. Le magnésium pourrait donc être utilisé à la place des médicaments, d’autant qu’il ne provoque aucun effet secondaire grave. 

Meilleur cerveau, meilleure mémoire

Le magnésium améliore le fonctionnement cérébral. Des données scientifiques suggèrent qu'un déficit en magnésium perturbe la mémoire et la capacité d'apprentissage, tandis qu'une supplémentation, même seulement à la dose quotidienne recommandée (375 mg), pourrait améliorer le fonctionnement cognitif [4]. Le magnésium est indispensable pour l'activité de nombreuses enzymes dans les cellules cérébrales qui contrôlent le fonctionnement cellulaire et celui de la mémoire. Il intervient également dans la libération de neurotransmetteurs. Des chercheurs ont également observé que le magnésium aide à accélérer le rétablissement de la fonction cognitive à la suite d'une lésion cérébrale induite de façon expérimentale [5]. Le maintien d'un niveau optimal de magnésium pourrait donc être particulièrement important pour prévenir ou compenser le déclin de la mémoire qui accompagne souvent le vieillissement. 

Le magnésium, indispensable à la santé des os

Le magnésium est un élément indispensable pour la protection contre l'ostéoporose, la diminution de la masse et de la densité osseuses. Dans deux études séparées, des chercheurs ont constaté qu'une consommation inadaptée de magnésium diminue la densité minérale osseuse, alors qu'une consommation suffisante à travers des sources alimentaires l'augmente, pouvant ainsi réduire le risque d'ostéoporose et de fractures osseuses. Les deux études ont montré que plus la consommation de magnésium est élevée, plus la densité minérale osseuse est forte [6] [7].

Effet anti-vieillissement

Le magnésium est un minéral absolument indispensable pour conserver une santé optimale malgré le passage des années. Des études soulignent qu'il joue des rôles importants dans le maintien de la santé osseuse et cardiaque, et dans le bon fonctionnement du système nerveux. Le magnésium peut aider à soulager un grand nombre de problèmes de santé, incluant notamment l'asthme et la migraine. 

L'effet protecteur du magnésium contre le syndrome métabolique

Dans une étude épidémiologique de cinq ans portant sur plus de 1 000 individus en bonne santé, des scientifiques ont montré qu'une consommation importante de magnésium était associée à une meilleure sensibilité à l'insuline [8]. Dans une autre étude très convaincante, des chercheurs ont examiné, de façon prospective, les relations entre la consommation de magnésium et le développement du syndrome métabolique chez de jeunes adultes en bonne santé. Près de 5 000 Américains âgés de 18 à 30 ans ont été suivis pendant 15 ans. Les résultats ont montré qu'une consommation importante de magnésium réduisait le risque de syndrome métabolique de 31 %. Plus la consommation de magnésium était élevée, plus le glucose sanguin était bas et plus les lipoprotéines à haute densité (le cholestérol HDL, ou « bon » cholestérol) étaient élevées. Une consommation élevée de magnésium pourrait donc offrir une protection contre le syndrome métabolique [9]. 

Un déficit en magnésium est particulièrement fréquent chez le diabétique, il peut représenter un facteur d'insulinorésistance susceptible de contribuer au cercle vicieux conduisant à l'aggravation progressive des altérations métaboliques. Il a également été mis en cause dans le développement des complications du diabète. 

C'est donc, vraiment, le nutriment essentiel dont il ne faut pas manquer. 

A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis

Friday, January 10, 2014

5 Ways to Add New Muscle in the New Year


Now that the new year is finally here, most of us are taking a more critical look at our body. Even though fat loss tips, tricks and pills are the big sellers every January, muscle growth is just as important. Adding quality muscle will not only increase your basal metabolic level (i.e., the calories you burn at rest) but it will also make you stronger and faster – if you add the right kind of muscle.
Not all muscle is created equal. Cyclists and Olympic weightlifters both have heavily-muscled thighs, but the type of muscle that makes up the girth is significantly different. Since Olympic lifters alternate between heavy loads and explosive movements, they add size to the fast-fatigable (FF) motor units that consist of the type IIB/X muscle fibers.
The FF motor units are the superstars of athleticism because they’re primarily responsible for making you bigger, stronger and faster. They come into play when you lift heavy or fast. You can also tap into the FF motor units by reaching a very high tension through an isometric hold or an intense squeeze of the muscle in peak contraction.

Mens Category 85kg
Mens Category 85kg

Cyclists, on the other hand, spend tens of thousands of hours building the slow (S) and fast-fatigue resistant (FFR) motor units. The growth potential of the S and FFR motor units is less than FF motor units – significantly less when you compare the S and FF types. The quadriceps are one of those rare muscle groups that can grow with intense endurance training. Importantly, most muscle groups will shrink when they’re bombarded with a zillion reps at a small fraction of your maximum one-rep load potential.
However, I don’t want to overload this discussion with motor unit physiology. My point in mentioning the O-lifters vs cyclist muscle relationship is that I don’t want you to build just any type of muscle: I want you to build the right kind of muscle. The muscle that makes you a more explosive athlete.
Hypertrophy requires protein synthesis. Specifically, muscle growth occurs when protein synthesis is greater than protein breakdown. This results in a net protein accretion that can be seen in the mirror over the course of weeks and months.

So to start off 2014, here are my top 5 ways to ensure that you add muscle as quickly as your physiology allows. You must provide your body the right nutrients, and train with principles that tap into the FF motor units.

1. Train with loads greater than 60% of your one-repetition maximum

Imagine two identical twins that have to train with a single dumbbell for six months. Give one guy an 8-pound dumbbell and the other guy an 80-pound dumbbell. You know, of course, that the guy with an 80-pound dumbbell will build more muscle over the course of six months. The reason is because he’ll be able to recruit the FF motor units with virtually any exercise he chooses.

In a study of the relationship between exercise intensity (% of one-rep max load) and protein synthesis, subjects who trained with 60-90% of their maximum training load induced the greatest levels of protein synthesis (Kumar et al, J Physiol, 2009).

As a general rule, 60% of your 1RM is a load you can lift 20 times. So if you’re training with a weight that allows more than 20 reps on the first set, it’s not optimal for hypertrophy.

2. Train Explosively with Lighter Loads

On the days you lift with lighter loads that are close to 60% of your 1RM it’s imperative to perform the concentric (shortening) phase explosively. This ensures that you tap into the FF motor units, even when the loads aren’t within typical strength- and muscle-building loading parameters.

When you train with loads that are 80% of your 1RM or greater, the speed of your shortening contraction phase becomes less important. A weight that only allows four or five reps will tap into your FF motor units, even if the movement is slow. However, it never hurts to try to lift heavier loads faster since it will increase the descending neural drive (i.e., the signal between your brain and muscles) more than if you tried to lift the weight slowly.

3. Maximize Motor Unit Recruitment with Each Rep

The way you perform each rep can have a profound impact on your results. I already mentioned the importance of accelerating lighter loads, but there’s more you can do to trigger muscle growth.
Regardless of the training load – assuming it’s greater than 60% of your 1RM – there’s a sure-fire way to get the most motor unit recruitment from each rep: accelerate the shortening phase, squeeze the peak contraction for at least one full second, and lower under control.

By accelerating the shortening phase you’ll recruit additional motor units. Then the intense squeeze of the peak contraction further increases muscle tension to tap into the FF motor units. And when you lower under control it causes more myofibrillar damage than if you just let gravity take over. That extra tissue damage can lead to extra muscle over time.

This three-pronged approach to each rep is much simpler, and more important, when you’re closer to 60% of 1RM. The likelihood of leaving the FF motor units out of the lift is greater when loads are lighter. That’s why it’s essential to perform the “acceleration/squeeze/lower under control” approach. However, when the loads approach 90% of 1RM your focus should be on achieving proper technique with the lift without regard for anything else.

4. Minimize Low-Intensity Cardio

While in graduate school my thesis paper was on the muscle-fiber alterations between strength- and endurance-training parameters. For months I perused every research paper imaginable on the subject. Put simply: whenever possible, your body will convert the type IIB/X muscle fibers that have the most strength and hypertrophy potential into weaker IIA and I types.

So if your goal is to develop more impressive thighs for spring break, keep in mind that low-intensity jogs will impede the growth potential in your quads, glutes, hamstrings and calves. Now, maybe you don’t care about losing some explosive motor units in your legs and would rather have a slimmer waistline? In that case, jogging is probably fine for you.

However, my recommendation is to limit all cardio to 20 minutes, three times per week. An ideal progression is to run faster during those 20 minutes. Put another way, your goal should be to cover more ground in the same amount of time. Those 20 minutes are enough to reap the health benefits of cardio while minimizing the potential negative hormonal impact that low-intensity training can have on your overall muscle growth.
A 40-minute jog might be good for your heart and endurance, but it definitely won’t get you closer to sporting thighs like Tom Platz.

5. Ingest Protein and Carbs Before Training

You can’t talk about muscle growth without mentioning nutrition. And you can’t talk about nutrition without getting into some biochemistry. (Well, you can but it typically won’t teach you much more than you already know.) So here goes.

In order to maximize muscle growth you must leverage the balance between protein synthesis and protein breakdown in your favor. Your body is in a constant flux between build-up and breakdown, and the goal of training and nutrition is to tip the scale toward protein synthesis. That’s how you grow new muscle.
Over the last few years, the AMPK-mTOR signaling system has become a hot topic amongst those with Ph.Ds behind their name. AMPK and mTOR can have opposing effects on muscle growth.

AMPK activity reduces protein synthesis and muscle growth (Wackerhage et al, Strength and Conditioning). Contrarily, the mTOR pathway appears to be a primary driver for protein synthesis. The relationship between the two is certainly a complicated subject with many unknowns. However, it appears that insulin and amino acids can turn on the mTOR pathway – and subsequently enhance protein synthesis.
I’m a proponent of performing cardio in a fasted state when fat loss is the primary goal. Once glycogen from the liver is used up, your body will start burning fat for fuel.

But during the intense strength training that’s necessary for muscle growth, it’s safe to postulate that carbs and amino acids should be available to fuel your efforts. And it appears that the insulin response from carbs paired with the amino acids (namely leucine) from the protein will trigger protein synthesis via the mTOR pathway.

So when I’m working with a client who seeks fast muscle growth, one piece of fruit combined with 20 grams of leucine-rich, whey protein is consumed 15-20 minutes before training. Thirty minutes after training another 20 grams of protein is paired with berries.
You should experiment with different types of fruit to see which one works best for you. Most of my clients favor a banana, apple or orange with this whey protein.
Add these five steps into your training plan and make 2014 the year that you gain quality muscle faster than ever.
Stay Focused,
CW

Tuesday, January 7, 2014

Reverse the effects of aging naturally


by Adrian Cooper 

(NaturalNews) People are often obsessed with age, in the early years being proud to become and act older, and in the latter years doing everything possible to look younger. So how then can we take more control over the effects of the degenerative aging process?

People become increasingly self-conscious and concerned about the external effects of degenerative aging, including graying hair, wrinkles, sagging skin, spots and blemishes, resigning themselves to the ongoing use of cosmetics, eyesight correction, an ever wider array of medical care and pharmaceuticals and so on.

The question, though, is "is progressive degenerative aging inevitable?"

While the process of aging may arguably be ultimately inevitable, the rate at which aging takes place most certainly is not. This is evidenced by numerous communities and individuals around the world who collectively appear, act and exhibit the health of people decades younger than their years.

What separates these young looking people from everyone else?

When we look at any person or group of people who enjoy a physical age decades younger than their years, we almost always observe the following common factors:

• Eat a natural, balanced, raw, whole food organic diet.

• Drink plenty of pure water, fruit and vegetable juices.

• Plenty of exercise.

• Plenty of quality sleep and relaxation.

• Regular meditation, yoga or other spiritual and/or mental exercise

By far the biggest influence on aging is diet - what we do or do not eat.

Consuming any food that is toxic or alien to the natural evolutionary biological design of the human body will sooner or later result in acute or chronic health conditions. The same foods will also greatly accelerate the physical aging process, both internally and externally.

Given then that such incompatible, toxic foods and drinks should be avoided, what foods actually have a positive impact on slowing or reversing the aging process?

It is generally recognized that the effects of aging, both internally and externally, are substantially due to the effect of the oxidative action associated with free radicals, accelerating exponentially with age, progressively damaging organs including the skin. This process can cause a very wide range of age-related health issues and the overall external appearance of aging.

By regularly consuming foods containing natural antioxidants, which those on a natural raw vegan diet do as a matter of lifestyle, it is evidently possible to slow, halt or even reverse the effects of aging, looking and feeling decades younger.

The group of antioxidants collectively known as "xanthophylls" have been shown to have particularly powerful anti-aging effects, again closely correlated with a raw vegan diet rich in xanthophyll-containing foods.

Anti-aging foods to consider consuming on a very regular basis

Spirulina: Contains a wide range of powerful xanthopyll antioxidants including beta carotene - 25 times more than carrots - zeaxanthin, lutein, cryptoxantin, phycocyanin and echininone. Spirulina has numerous other healing and health benefits.

Fruits and berries: Apricots, goji berries, tomatoes and other red/yellow/orange fruits.

Vegetables: Carrots, kale, collards, spinach, squash, turnips and sweet potatoes.

The degenerative effects of aging are far from inevitable. A few simple but profound dietary changes can make you feel and appear many years younger.

Sources:

http://www.naturalnews.com

http://www.naturalnews.com

http://www.jbc.org

Monday, January 6, 2014

Manger gras ne rend pas gros, mais ceci, oui

Dans les années 60, une idée complètement fausse a commencé à circuler autour des tables : manger gras fait grossir. 

Faux. Manger gras ne vous rend pas gras. C’est l’excès de calories absorbées par rapport aux calories dépensées (activité physique, mode de vie) qui fait grossir. De tous les aliments, ce sont les sucres et les féculents (glucides) qui font le plus grossir parce qu’ils perturbent le métabolisme et l’appétit. Or, la plupart des produits « 0 % de matière grasse » en sont bourrés. 

Il n'y a plus de débat à ce sujet : c'est depuis la mode du « 0 % de matière grasse » que l'obésité s'est transformée en épidémie. Les enfants en surpoids ou obèses sont 3 fois plus nombreux qu'à l'époque. On sait pourquoi : ils mangent plus de sucres, sous forme de biscuits, bonbons, sodas, goûters divers, mais aussi sous forme de céréales et féculents, des produits présentés comme bons pour la santé car pauvres en graisses. 

S'il y a bien une politique publique qui a raté, c'est celle de la lutte contre l'obésité. Le mythe du gras qui fait grossir est inscrit dans les programmes scolaires, sur les murs des hôpitaux, dans les magazines et sur les écrans de télé. Les enfants apprennent à l'école que 1 gramme de lipide (gras) apporte 2 fois plus de calories que 1 gramme de glucide (sucre), et que pour réduire son apport de calories, le plus efficace est donc de réduire les graisses. A la télévision, on leur répète jusqu'à la nausée qu'ils ne doivent pas manger « trop gras, trop salé, trop sucré ». La consigne de ne pas manger « trop gras » étant présentée en premier, c'est elle qui est considérée comme la plus importante pour rester en bonne santé. 

Nous allons y revenir, c'est faux. Mais c'est loin d'être le seul mythe qui, au lieu de faire maigrir, fait grossir. Voilà 16 habitudes issues du programme « Eat This, Not That » [1] (Mangez ça, pas ça !). Vous pouvez commencer à les utiliser tout de suite pour sortir de l'enfer nutritionnel, et retrouver sans effort votre poids naturel. 

Idée reçue n°1 : Manger sans graisses

Cela paraît fou, mais pour votre santé, vous avez intérêt à arrêter d'acheter des produits vendus sous l'étiquette « 0 % de matière grasse » ou « Teneur réduite en matières grasses ». Moins de matières grasses, cela veut souvent dire « plus de glucides », sous forme de farines et épaississants, qui provoquent un pic de sucre sanguin, un pic d'insuline, et immédiatement après une brutale attaque d'appétit. 

Selon les pays, il est recommandé que les glucides couvrent 50 à 60 % des besoins en énergie. 

Pourtant, des chercheurs de l'Université d'Alabama à Birmingham (Etats-Unis) ont constaté que les repas qui contiennent 55 % de glucides rassasient moins et provoquent une plus forte augmentation du taux de sucre dans le sang que les repas où l'apport en glucides est limité à 43 % [2].

Diminuer dans votre alimentation la part des glucides au profit des protéines et des graisses vous permettra de stocker moins de graisses corporelles et de diminuer votre sensation de faim. 

Idée reçue n°2 : Ne pas se former en nutrition

Bonne nouvelle : en lisant cette lettre, vous êtes déjà en train de développer des habitudes qui vous aideront à perdre du poids. Lorsque des chercheurs canadiens ont envoyé des conseils alimentaires et de mode de vie à plus de 1000 personnes, ils ont constaté qu'elles ont commencé à mieux manger et à faire plus d'activité physique dans leur vie de tous les jours. 

Sans surprise, les habitudes de ceux qui n'avaient rien reçu… n'ont pas changé. Abonnez-vous à La Lettre Santé Nature Innovation (vous trouverez un lien d'inscription au tout début de ce message), si ce n'est déjà fait, pour profiter des conseils que je donne à pleines mains, gratuitement, et perdez du poids sans plus jamais faire de régime. (la suite ci-dessous) 

Annonce spéciale

Il est urgent d'apprendre à lire !

A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confronté au jargon incompréhensible des listesd’ingrédients. Voici la liste des ingédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses : 

Liste des additifs toxiques



Idée reçue n°3 : Dormir trop ou pas assez

Selon les chercheurs de l'École de Médecine de Wake Forest, les personnes qui dorment 5 heures ou moins accumulent 2,5 fois plus de graisses abdominales (ventre) que les autres [3].

Ce sont les graisses les plus dangereuses parce qu'elles s'accumulent autour des organes internes, contrairement à la graisse qui se trouve dans les cuisses par exemple. 

Mais le problème touche aussi les personnes qui dorment trop : plus de 8 heures par nuit en moyenne. Visez 6 à 8 heures de sommeil par nuit – la durée optimale de sommeil pour le poids et la santé en général. 

Idée reçue n°4 : Manger la nourriture gratuite au restaurant

Pain, sauces, et parfois chips et cacahuètes peuvent être gratuits au restaurant, ça ne veut pas dire que vous ne les « payerez » pas. Chaque fois que vous mangez un bout de baguette, vous ajoutez 80 calories à votre repas. Mangez-en trois morceaux au cours du repas et cela fait 240 calories en plus. Pire, ce sont des « calories vides », qui n'ont aucun intérêt nutritionnel. 

Idée reçue n°5 : Boire des sodas

Pratiquement inexistantes il y a 40 ans en Europe, les boissons gazeuses, sucrées, sont devenues quotidiennes pour beaucoup d'enfants et d'adultes. Pourquoi est-ce si mauvais ? Parce qu'une étude de 2005 a observé que boire 1 ou 2 sodas par jour augmente votre risque d'être en surpoids ou obèse de presque 33 %. 

Idée reçue n°6 : Manger trop vite

Si notre corps, si merveilleusement conçu, souffre d'un défaut, c'est le suivant : cela prend 20 minutes à notre estomac pour dire à notre cerveau qu'il a reçu assez de nourriture. Vous mangez, votre estomac est plein, mais votre cerveau ne le sait pas encore. Il continue à vous envoyer des messages de faim ! Une étude du Journal of the American Dietetic Association a constaté que les personnes mangeant lentement absorbent 66 calories en moins par repas [4]. Malgré tout, comparé aux personnes mangeant vite, elles avaient l'impression d'avoir mangé plus ! Qu'est-ce que 66 calories, me direz-vous ? Si vous faites ça à tous les repas, vous perdrez plus de 10 kg en un an. 

Idée reçue n°7 : Trop regarder la télé

Une étude de l'Université de Vermont a constaté que les personnes en surpoids qui réduisent de moitié leur temps passé devant la télévision brûlent 119 calories en plus par jour. Cela représente une fonte automatique de 6 kilos par an [5]. Ce résultat a été atteint grâce à un appareil qui coupait automatiquement la télévision. 

Lorsque vous regardez la télévision, essayez au moins de faire quelque chose comme éplucher des légumes, faire du repassage, de la couture ou toute autre activité manuelle. Même une activité peu intense augmentera votre consommation de calories. De plus, si vos mains sont occupées à faire quelque chose, vous aurez moins tendance à grignoter – ce qui est l'autre grand danger du temps passé devant la télévision. 

Idée reçue n°8 : Commander un menu au restaurant

Une étude du Journal of Public Policy & Marketing montre que, lorsque vous commandez à la carte, vous mangez 100 calories de moins qu'en prenant un menu. Pourquoi ? Parce qu'en prenant le menu, vous aurez « droit » à de la nourriture que vous n'auriez pas nécessairement commandée si vous aviez eu à la choisir, et à payer spécifiquement pour [6]. 

Ainsi, c'est la volonté bien naturelle d'en vouloir le plus possible pour son argent qui pousse à accepter au restaurant une boisson sucrée ou une portion de frites que l'on n'aurait pas forcément prises s'il avait fallu les commander individuellement. 

Idée reçue n°9 : Manger dans de grandes assiettes

Une étude a observé que, lorsqu'on leur donne le choix, 98,6 % des personnes obèses choisissent la plus grande assiette avant de se servir de nourriture. Mais c'est mécanique : plus l'assiette est grande, plus vous vous servirez une grosse portion. Mieux vaut utiliser de petites assiettes, et se resservir si c'est nécessaire. 

Idée reçue n°10 : Mettre vos plats sur la table

Préparez votre assiette à la cuisine, et allez ensuite la déguster à table dans la salle à manger, sans poser vos plats sur cette table. Si votre seule table à manger est dans votre cuisine, installez vous de manière à tourner le dos aux plats, pour éviter de stimuler votre appétit tandis que vous mangez. Une étude dans la revue Obesity a constaté que, assis face à un buffet bien garni, les gens mangent 35 % de plus pendant le repas [7]. Lorsque vous êtes obligé de vous lever pour retourner à la cuisine vous servir, vous hésitez davantage. 

Idée reçue n°11 : Choisir du pain blanc

Une étude de l’American Journal of Clinical Nutrition a observé que, lorsque les personnes obèses remplacent le pain et les produits fabriqués avec de la farine blanche par du pain et des produits fabriqués avec des céréales complètes, elles perdent plus de graisse abdominale pendant 12 semaines. Il y a sans doute plusieurs facteurs à l'œuvre, mais le principal est que les céréales complètes sont bourratives et apportent plus de vitamines et minéraux. Les céréales toutefois, même complètes, doivent occuper une place réduite dans l'alimentation quand on surveille sa ligne. 

Idée reçue n°12 : Faire de grosses bouchées

La revue American Journal of Clinical Nutrition a constaté que les personnes qui font de grosses bouchées consomment 52 % de calories de plus par repas que celles qui font de petites bouchées et mâchent longtemps. En coupant votre nourriture en petits morceaux, vous augmentez votre impression de satiété, et vous profitez plus de ce que vous mangez. 

Idée reçue n°13 : Ne pas boire avant les repas

L’eau occupe de la place dans l’estomac et participe au sentiment de satiété. Dans une étude de l'Université d'Utah, les personnes qui suivaient un régime et qui devaient boire deux verres d'eau avant chaque repas ont perdu 30 % de poids en plus que les autres [8].

Idée reçue n°14 : Oublier de se peser

Monter régulièrement sur la balance renforce vos chances d'atteindre vos objectifs de baisse de poids, et rend plus difficile de tricher. Lorsque des chercheurs de l'Université du Minnesota ont suivi des personnes qui se pesaient tous les jours, ils se sont aperçus que ces personnes perdaient du poids deux fois plus vite que les autres [9]. Pour éviter les erreurs d'appréciation dues aux fluctuations naturelles de poids, pesez vous tous les jours à la même heure mais ne devenez pas obsessionnel : d’un jour à l’autre votre poids peut varier fortement et pas forcément à la baisse, notamment à cause des variations hormonales. 

Idée reçue n°15 : Boire des jus de fruits

Non, boire un jus de pomme ne revient pas à manger une pomme, ni un jus d'orange une orange. 

Une récente enquête publique de l'Ecole de santé publique de Harvard, publiée en ligne dans le British Medical Journal, indique que boire 3 jus de fruits par semaine élève le risque de diabète de 8 %, tandis que manger 3 fruits entiers diminue le risque de diabète de 7 %. Ce pourcentage était même de 19 % pour le raisin, 14 % pour les pommes et les poires et 12 % pour le pamplemousse [10]. 

Les jus de fruits sont plus rapidement digérés. Le sucre des fruits (fructose) passe plus vite dans le sang, et il est ensuite rapidement métabolisé par le foie qui le transforme en graisses au lieu d’être utilisé progressivement pour fournir de l’énergie. 

Idée reçue n°16 : Manger sous le coup des émotions

Une étude de l'Université d'Alabama a observé que les personnes qui reconnaissent manger en réaction à un stress émotionnel ont un risque 13 fois plus élevé d'être en surpoids ou obèse. Si vous avez l'impression de manger pour compenser le stress, essayez de boire de l'eau, de faire une promenade à pied, ou, si ça ne suffit pas, de mâcher un chewing-gum sans sucre (un moindre mal).

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis